La Société Gaumont-Franco-Film-Aubert (ou G.F.F.A., 3 rue de Caulaincourt à Paris, puis 35 rue du Plateau), résultant de la fusion, le 12 juin 1930, de la Société des établissements Gaumont, d'Aubert-Franco-Film et des Établissements Continsouza,...

La Société Gaumont-Franco-Film-Aubert (ou G.F.F.A., 3 rue de Caulaincourt à Paris, puis 35 rue du Plateau), résultant de la fusion, le 12 juin 1930, de la Société des établissements Gaumont, d'Aubert-Franco-Film et des Établissements Continsouza, et dont la Banque nationale de crédit détenait 40 % des actions, avait une dette de plus de 250 millions envers cette banque lorsqu'elle fut mise en liquidation judiciaire le 31 juillet 1934. Un concordat, homologué en 1937, prescrivit le règlement de 30 % du passif chirographaire par des bons de répartition de 300 francs remboursables en plusieurs annuités, la réduction du capital de la société de 100 à 5 millions et la reconstitution de sa trésorerie ; la G.F.F.A. n'ayant pu faire face à ces obligations, une société nouvelle fut créée le 2 août 1938, par le groupe Havas-Compteurs d'usines à gaz, sous la dénomination de Société nouvelle des établissements Gaumont ;cette dernière reçut en apport l'actif exploitable et la plus grande partie du passif de la G.F.F.A. en liquidation, contre attribution de 400 000 francs d'actions et d'1/20e des 10 000 parts bénéficiaires ; la Banque nationale de crédit, qui s'était portée caution solidaire du remboursement des créances concordataires et avait consenti des avances à la G.F.F.A., accepta l'aménagement de sa créance et reçut le surplus des parts bénéficiaires ainsi que la totalité des actions correspondant à une augmentation de 3 500 000 francs du capital de LA Société nouvelle des établissements Gaumont.
