Compagnie des produits chimiques d'Alais et de la Camargue puis Compagnie des produits chimiques d'Alès, Froges et Camargue puis Pechiney (et filiales ou anciennes sociétés absorbées). 1855-1992 121Entrée 201 AQ Pechiney Ugine Kuhlmann (PUK), branche uranium : 19,5 m.l.Entrée 2017 21 Compagnie des produits chimiques d'Alais et de la Camargue puis Compagnie des produits chimiques d'Alès, Froges et Camargue puis Pechiney (et filiales ou anciennes sociétés absorbées) : 84 m.l.Entrée 2022 8 Société du duralumin : 4 m.l.Entrée 2022 13 Société générale du magnésium (SGM) : 2,7 m.l.Entrée 2022 14 Les Méteaux purs Pechiney Outreau (MPO) : 3,4 m.l.Entrée 2022 15 Société française d'électro-métallurgie (SOFREM) : 7,8 m.l. 201 AQ 1 à 134, 2017 21 1 à 429, 2022 8 1 à 43, 2022 13 1 à 29, 2022 14 1 à 22, 2022 15 1 à 49 1855-1921 De la Société Henry Merle à la Compagnie des produits chimiques d'Alais et de la Camargue (PCAC) La Compagnie des produits chimiques d'Alais et de la Camargue est initialement créée sous le nom de société Henry Merle et Compagnie en 1855. Dès 1859, elle met en route à Salindres (Gard) la première « usine d’aluminium » utilisant à l’échelle industrielle le procédé chimique de Sainte-Claire Deville. Cette fabrication dura jusqu’à 1889, avant d’être supplantée par le procédé électrolytique breveté en 1886 par Paul Héroult en France et Charles Martin Hall aux Etats-Unis. L'entreprise change plusieurs fois de noms : 1855-1877 : Henry Merle et compagnie (HM et Cie) 1877-1896 : AR Pechiney et compagnie (ARP et Cie) 1896-1921 : Compagnie des produits chimiques d'Alais et de la Camargue (PCAC). Entre 1914 et 1921, la Compagnie des produits chimiques d'Alais et de la Camargue absorbe trois autres sociétés concurrentes créées dans le domaine de l’électrolyse en France : 1914. Société des produits électrochimiques et métallurgiques des Pyrénées (PYR) : en 1906, la Société des forces motrices et usines de l’Arve crée une filiale pyrénéenne – la Société de produits électrochimiques et métallurgiques des Pyrénées – pour construire et exploiter une usine à Auzat (Ariège). La production d’aluminium y démarre en 1908 (en pleine crise de l’aluminium). Sur le plan économique, les débuts de la société sont très difficiles et, en 1914, après un premier projet de fusion en 1909, PYR est absorbée par PCAC. 1916. Société des forces motrices et usines de l’Arve (SARV) : en 1895, la société Corbin et Compagnie, fondée par Paul Corbin et Georges Henri Bergès, construit une usine à Chedde, sur la commune de Passy. En 1902, les deux hommes, appuyés par des industriels grenoblois créent une nouvelle entreprise – la Société des forces motrices et usines de l’Arve – qui se substitue à Corbin et compagnie. L’usine de Chedde, bâtie pour fabriquer du chlorate de soude et des perchlorates (de soude, de potasse et d’ammoniaque), produit de l’aluminium de 1905 à 1973. Dans le mouvement de concentration industrielle du secteur de l’aluminium durant les années 1910-1920 (qui fait suite à la crise de 1908), la SARV est absorbée par PCAC en 1916. Parmi les autres productions de l’usine de Chedde, figurent des ferro-alliages, du graphite ou encore de la magnésie. 1921. Société électrométallurgique française (SEMF) : en 1886, Paul Héroult met au point un procédé de production de l’aluminium par électrolyse. Éconduit par Pechiney, Héroult vend son brevet en Suisse, puis à la Société électrométallurgique française (SEMF). Cette dernière construit une usine à Froges (Isère) en 1888 qui démarre en 1889. Cette première usine française de production d’aluminium par électrolyse cesse son activité en 1895. Après des débuts difficiles, la SEMF démarrage d’autres usines, La Praz en 1893 (arrêt en 1982) et La Saussaz en 1905 (arrêt en 1984) dans la vallée de la Maurienne (Savoie), L’Argentière (Hautes-Alpes) en 1910 (arrêt en 1985). Dans l’objectif de s’assurer un approvisionnement en matière première, la SEMF lance, en 1893, la construction d’une usine de production d’alumine à Gardanne (Bouches-du-Rhône), mettant en œuvre le procédé Bayer. En 1921, la SEMF et PCAC fusionnent. Cette dernière fusion de 1921 aboutit à la transformation de la Compagnie des produits chimiques d'Alais et de la Camargue (PCAC) en Compagnie des produits chimiques d'Alès, Froges et Camargue (AFC). 1921-1971 De la Compagnie des produits chimiques et électro-métallurgiques Alais, Froges et Camargues (AFC) à Pechiney. La Compagnie des produits chimiques et électro-métallurgiques Alais, Froges et Camargues (AFC) est rebaptisée en 1950 Pechiney, Compagnie de produits chimiques et électro-métallurgiques. L'appelation sociale est enfin raccourcie à Groupe Pechiney en 1967. 1971-1982. Pechiney-Ugine-Kuhlmann (PUK). Pechiney fusionne en 1971 avec Ugine Kullmann, donnant naissance au groupe Pechiney Ugine Kuhlmann (PUK), premier groupe industriel privé français. Le Groupe Ugine-Kuhlmann était lui-même le résultat de la fusion opérée en 1966 entre la Société d’électrochimie, d’électrométallurgie et des aciéries électriques d’Ugine (SECEMAEU), les Etablissements Kuhlmann et la Société des produits azotés (SPA). La SECEMAEU était sans doute parmi elles la société la plus ancienne, fondée en 1889 sous la dénomination Société d'électro-chimie avant de changer de nom suite à sa fusion avec la Compagnie des forges et aciéries électriques de Paul Girod en 1922. 1982-2003 Restructuration et fin de Pechiney. Pechiney-Ugine-Kuhlmann est nationalisé en 1982. Il reprend alors son nom de Pechiney avant d'être re-privatisé en 1985. Outre la production d’aluminium et d’alumine qui reste au cœur de ses activités, la société Pechiney déploie ses activités dans les domaines suivants : exploitations minières (bauxite, spath fluor, quartz, pyrite de cuivre, etc.), métallurgie, nucléaire, et toutes activités liées à la transformation de l’aluminium (laminage, emballage, etc.). La société Pechiney en tant que telle disparaît en 2003 lorsqu’elle est absorbée par le canadien Alcan, lui-même absorbé par le groupe anglo-australien Rio Tinto en 2007. *** L'Aluminium Français En 1911, les cinq producteurs français d’aluminium (PCAC, SEMF, PYR, SARV, Société d’électrochimie) créent un comptoir de vente commune, L’Aluminium français (AF). La création de cette structure, fer de lance du développement des applications et de la conquête des marchés du nouveau métal, marque la première étape d’un mouvement de concentration dont la guerre de 1914-1918 renforce la nécessité. Durant plus de 70 ans, ce cartel promeut le métal léger – recherche, industrie et propagande – et en 1983, la profonde restructuration de l’industrie de l’aluminium ayant remis en cause son existence même, l’AF disparaît. *** Les Métaux purs Pechiney Outreau (MPO) Le 18 septembre 1961, la société « Les métaux purs Pechiney Outreau » (MPO) est constituée entre Pechiney et les Aciéries de Paris et d’Outreau (APO). Le capital, fixé à 5 000 000 de NF est réparti par moitié entre les deux sociétés. Peu après sa création, et conformément à l’objet qu'elle s'était fixée, cette société a entrepris la construction à Outreau, près de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), d'une usine qui devait être la première unité de production à l'échelle industrielle de manganèse électrolytique en Europe. Sa capacité annuelle de production fixée en première étape à 4 000 tonnes devait permettre de satisfaire le marché européen dans des conditions tout à fait compétitives compte tenu des prix jusqu’alors appliqués dans le manganèse importé. Toutefois la baisse sensible dès les premiers mois de 1962 des cours du manganèse électrolytique sur le marché mondial et la perspective d'une concurrence difficile avec des producteurs étrangers mieux placés sur le plan prix de revient ont incité les administrateurs à suspendre la poursuite des travaux de construction et d'installation de l'usine. La société est dissoute le 5 octobre 1966. Le Président de la société est Pierre Umdenstock (Pechiney) et le directeur général, Jean-André Noual (APO). Le siège social est fixé au 195 rue du Faubourg Saint-Honoré (Paris 8e). Le service commercial et le secrétariat général (tenues des Assemblées générales, Conseils d’administration et des actes administratifs) est assuré par Pechiney, la comptabilité par APO. Au point de vue technique, les études de l’attaque du minerai, de l’électrolyse et du finissage sont faites à Gardanne (Bureau d’études de Pechiney). APO étudie la réduction du minerai, les bâtiments et les amenées de fluide. L’ensemble des études techniques est dirigé par M. Maurel, ingénieur chargé de l’atelier pilote de Chedde (Pechiney). *** Pechiney Ugine Kuhlmann (PUK), branche uranium Les sociétés Kuhlmann, Ugine-Kuhlmann, puis Péchiney-Ugine-Kulhmann (PUK) et enfin Péchiney (par le jeu des fusions et des cessions d’entreprises) ont poursuivi entre 1955 et 1986, une activité de recherche et de développement de procédés chimiques appliqués à l’industrie de l’extraction du minerai d’uranium. Devenues experts au niveau mondial, elles participent à l’édification de l’industrie nucléaire française, ainsi qu’à celle du quart des équipements mondiaux. Compte tenu de la banalisation des techniques que cette activité était chargée de créer puis de propager, elle a cessé d’être assurée par le groupe Péchiney à la fin 1986. *** Société du duralumin En 1912 est créée la Société du duralumin, spécialisée dans la fabrication de l'alliage qui porte son nom. Elle est fondée par la société Électrochimie (devenue ensuite l’Aluminium Français (AF)) et la Société d’électrométallurgie de Dives sous l’influence d’Henry Gall pour exploiter les brevets Wilm. À l’origine, il s’agit d’une société commerciale faisant travailler à façon les Établissements de Dives et du Kremlin-Bicêtre. En 1915, elle acquiert l’usine du Kremlin-Bicêtre appartenant à la Société Électrochimie, avant d’acheter l’usine de Desclers-Faviers à Faremoutiers en 1917, puis une autre usine au Bourget en 1926. Son activité s’accroit particulièrement en 1917 en raison de l’augmentation des commandes aéronautiques liées à la Première Guerre mondiale, avant de connaître un ralentissement après 1919. En 1930, elle revend l’usine du Kremlin-Bicêtre mais acquiert l’usine de Couzon-Rive de Gier en 1935. Son capital est entièrement détenu par la Compagnie de produits chimiques et électrométallurgiques Alais, Froges et Camargue (AFC), la société Électrochimie et la Compagnie générale d’électro-métallurgie (CGEM, issue de la fusion de la Société d’Électrométallurgie de Dives et d’usines de la Compagnie générale d’électricité (CGE) et spécialisée dans la fabrication du cuivre et de ses alliages). La société possède alors trois usines : Couzon, Le Bourget et Faremoutiers. En 1943, la Société du duralumin, l’AF et la CGEM décident de cesser d’exploiter directement et séparément leurs usines. Elles fusionnent partiellement et confient cette exploitation à une filiale commune issue de cette fusion, créant ainsi la Compagnie générale du duralumin et du cuivre (Cegédur). Cette filiale de Pechiney et de la CGE poursuit donc l’exploitation des usines du Bourget, de Faremoutiers et de Couzon de la Société du duralumin, mais aussi de l’usine de laminage de Chambéry de l’AF et des usines de Dives, Boisthorel, Tillières, Vitry-sur-Seine et du Palais-sur-Vienne de la CGEM. Elle transforme les métaux non ferreux : aluminium et cuivre. La Cegédur exploite également l’usine d’Issoire à partir de 1954. En 1946, la Société du duralumin change de raison sociale, devenant la Société d’exploitations et d’intérêts chimiques et métallurgiques (Seichimé). En 1966, le souci de réaliser, à la veille de la dernière étape du Marché commun, un ensemble capable de résister à la concurrence internationale conduisit vers une nouvelle fusion, celle de Pechiney avec Tréfimétaux, lui-même issu de la fusion des Tréfileries et laminoirs du Havre (TLH) et de la Compagnie française des métaux (CFM), entraînant par conséquent la réunion des départements aluminium de Tréfimétaux et de Cegédur, sous le nom de Société d’applications métallurgiques puis de Cegédur GP (Groupe Pechiney) en 1967. Cette nouvelle société se spécialise dans l'aluminium et ses alliages tandis que Tréfimétaux GP se consacre aux alliages cuivreux. En 1971 interviennent un apport-fusion de la société Cegébat GP puis une cession d’actions de Cegédur GP à la Compagnie Pechiney, ce qui conduit à un nouveau changement de dénomination de Cegédur GP, qui devient Cegédur Société de transformation de l’aluminium Pechiney (ou Cegédur Pechiney) en 1972. *** Société française d’électrométallurgie (Sofrem) La Société française d’électrométallurgie (Sofrem) a été créée en 1971, suite à la fusion de la Compagnie Pechiney et de la société Ugine Kuhlmann (UK). Cette société prend en charge les activités industrielles et commerciales précédemment exercées par la Division « Électrothermie » de Pechiney et la Division « Ferro-alliages & Abrasifs » d’UK. A dater du 1er janvier 1972, ces activités sont regroupées en trois ensembles homogènes, au sein de la Sofrem : 1) Division Ferro-Alliages Ferros et silico-alliages, silicium, carbure de calcium, alliages nodulisants et inoculants, etc ... 2) Division Produits carbonésÉlectrodes, anodes, graphites matériau et nucléaire, etc... 3) Division Abrasifs et RéfractairesCorindons, carbure de silicium, magnésie, pisés, laitiers électrofondus, etc... La Sofrem change de raison sociale le 30 janvier 1985 pour devenir Pechiney électrométallurgie (PEM). *** Société générale du magnésium (SGM) En 1915, la Société d'électrochimie, d'électrométallurgie et des aciéries électriques d'Ugine (SECEMAEU) monte à l’usine des Clavaux (Isère), le premier atelier français de fabrication du magnésium. En 1922, la Compagnie des produits chimiques d'Alais et de la Camargue, future Pechiney (PCAC) installe à son tour un atelier analogue à Épierre (Savoie). En 1930, les deux sociétés créent la Société générale du magnésium (SGM) qui les représente pour toutes les questions relatives à ce métal. La SGM est en charge de la vente de la totalité du magnésium en France et est détentrice de nombreux brevets concernant la fonderie de ce métal. La SGM dispose de bureaux rue Hoche (8°), d’un dépôt et d’un laboratoire situé à La Garenne (fermé avant 1966). Elle est dissoute le 31 décembre 1971. Ce fonds est parvenu aux ANMT : en 1988 : Uranium Péchiney et sa fililale Comurhex (Conversion métal uranium hexafluorure) dépose l'entrée 201 AQ en 1988 aux Archives nationales (site de Paris) qui a été purgée au préalable des dossiers techniques indispensables à la poursuite des recherches nucléaires que menait la société. Il est transféré au Centre des archives du monde du travail en 1997. en 2017 : l'entrée 2017 21 est déposée par l'intermédiaire de l'Institut d'histoire de l'aluminium, association à but non lucratif régie par la loi de 1901 ayant pour mission de préserver le patrimoine de l'aluminium, à qui Rio Tinto a confié en 2012 la gestion centrale de ses archives en France, qui décide de les donner en 2023. en 2022 : l'IHA confie 4 autres entrées (2022 8, 2022 13, 2022 14 et 2022 15) données par Rio Tinto Ce fonds se compose de plusieurs entrées confiées par : Uranium Péchiney et sa fililale Comurhex (Conversion métal uranium hexafluorure) qui a déposé l'enttrée 201 AQ aux Arhcives nationales par contrat du 8 mars 1989. Rio tinto par l'intermédiaire de l'Institut d'histoire de l'aluminium : Ce fonds se compose d'archives de fonctionnement : entrée 201 AQ : Pechiney Ugine Kuhlmann (PUK), branche uranium entrée 2017 21 : sociétés constitutives, Société des produits chimiques de Ribécourt, L'Aluminium Français entrée 2022 8 : Société du duralumin entrée 2022 13 : Société générale du magnésium (SGM) entrée 2022 14 : Les Métaux purs Pechiney Outreau (MPO) entrée 2022 15 : La Société française d’électrométallurgie (Sofrem). Le plan de classement a respecté les différentes sociétés constitutives, filiales et sites. Fonds communicable et reproductible suivant les délais légaux prévus par le Code du patrimoine par analogie avec les archives publiques. La réutilisation des documents extraits du fonds est soumise à l’autorisation de l’ayant droit. Archives nationales du monde du travail : Fonds Arbel (anciennement Forges de Douai) : 70 AQ 408 Titres de propriété. Usine de Couzon (1906-1930) ; vente de l'usine de Couzon à la société Duralumin (1929-1930). Fonds Compagnie des produits chimiques d'Alais et de la Camargue puis Compagnie des produits chimiques d'Alès, Froges et Camargue puis Péchiney (et filiales ou anciennes sociétés absorbées) : 2017 21, 2022 13, 2022 14, 2022 15. Archives centrales de Rio Tinto France : Fonds 00 - Collection historique de Pechiney.Collection créée au sein du groupe Pechiney dans les années 1960-1970, qui a permis la préservation de certaines archives, considérées comme importantes pour la mémoire de l’entreprise. Fonds 001 - Direction générale. Fonds 072 - Secrétariat général de Pechiney (fonds concernant notamment les assemblées générales, conseils, comités et dossiers de correspondance des administrateurs de Pechiney, des sociétés mères (dont Société d'électrochimie) et filiales principales). Fonds 073 - Secrétariat des sociétés et filiales de Pechiney : conseils d’administration, assemblées générales, administration (constitution, dissolution, augmentations ou réductions de capital, suivi des titres, etc.), quelques registres comptables. Fonds 090 - Direction juridique de Pechiney (archives juridiques des maisons mères et des filiales et participations). Ces dossiers et leurs inventaires sont communicables uniquement sur autorisation formulée à la Direction juridique de Rio Tinto par l'intermédiaire de l’IHA (histalu@histalu.org). Bibliothèque des Archives nationales du monde du travail : DASSE Pauline, LAMBERT Olivier, PIQUET Jenny, « Les archives de l'Aluminium Pechiney et leurs dépôts publics. Cartographie par site industriels », Cahiers d'histoire de l'aluminium, n°58-59, décembre 2017, p. 90-147. [HP 93] GIGNOUX Claude-Joseph, Histoire d'une entreprise française, Paris, Hachette, 1955. [H 2562] GOLL Frédéric, L'évolution d'un service d'archives : le cas Péchiney, Mulhouse, Université de Haute-Alsace, 1991. [H 2731] HACHEZ-LEROY Florence, L'aluminium français, instrument d'une stratégie de groupe 1911-1960 (vol. 1 et 2), Paris, thèse de l'Université de Paris IV-Sorbonne, 1995. [1998 7 977 et 1998 7 978] LESCLOUS René, Histoire des sites producteurs d'aluminium. Les choix stratégiques de Péchiney, 1892-1992. Institut pour l'histoire de l'aluminium, Paris, Presses de l'école des mines, 1999. [H 3341] MOREL Paul (dir.), Histoire technique de la production d'aluminium. Les apports français au développement international d'une industrie, Grenoble, Presses universitaires de Grenoble, 1991. [H 2564] VINDT Gérard, Les hommes de l'aluminium : histoire sociale de Pechiney (1921-1973), Paris, Editions de l'Atelier, 2006. [H 5483] Institut pour l’histoire de l’aluminium à Clichy : Les documents portant une cote « IHA » sont consultables sur rendez-vous dans les locaux de l’Institut pour l’histoire de l’aluminium à Clichy. Une partie est consultable directement sur la Bibliothèque numérique de l’aluminium : http://www.culturalu.org/biblio_numerique/fr/index.php Ouvrages TAGLIARINO, Daniel, Le Duralumin. Une entreprise industrielle Ripagérienne, Edition privée, 144 p. ISBN 978-2-9560733-2-1 (IHA, cote : IHA-LIV-4 tag 01) Commentaires : cet ouvrage porte essentiellement sur l'usine de Couzon (Rive-de-Gier) et non sur la société du Duralumin TAGLIARINO, Daniel, Le Duralumin Une entreprise industrielle Ripagérienne, Saint-Etienne, s.e., 2017, 144 p. : ill. (IHA cote IHA-LIV-4 tag 01) Études et témoignages BOCCON-GIBOD, François, Souvenirs sur Jean Matter et la société du Duralumin, 1990, 4 p. (IHA cote IHA-TA-008.02) Documentation professionnelle TOUSSAINT, Paul, La Compagnie de produits chimiques et électrométallurgiques Alais, Froges et Camargue, Paris, Pechiney, 1950 (IHA, cote : IHA-LIV-4 tou 01) Voir : 7 - Filiales et participations (2024 à 2165).pdf Cegédur GP, Duralinox - Aluminium - Duralumin : caractéristiques générales des demi-produits, Paris, Cegédur GP, 1968, 89 p. (IHA, cote IHA-DOC-03d25) Société du duralumin, Notices publicitaires sur les pièces et accessoires de cycles en duralumin, Paris, Société du duralumin, s.d, 2 p. : ill. en coul. (IHA, cote IHA-DOC-02C14) Société du duralumin, Duralumin : abrégé du catalogue général, Paris, société du Duralumin, 1936 (3e ed.), 55 p. : ill. (IHA, cote IHA-DOC-18d02) Société du duralumin, Duralumin : abrégé du catalogue général, Paris, société du Duralumin, 1934 (2e ed.), 47 p. : ill. (IHA cote IHA-DOC-18d04) Société du duralumin, Duralumin : abrégé du catalogue général, album, Paris, société du Duralumin, 1939, 116 p. : ill. (IHA cote IHA-DOC-18d06) Société du duralumin, Le calcul des pièces en duralumin, Paris, Société du Duralumin, 1941, 40 p. : ill. (IHA cote IHA-DOC-22d05) Société du duralumin, Duralumin, catalogue général : notice technique, Paris, Société du Duralumin, 1941, 105 p. (IHA cote IHA-DOC-31d05) Société du duralumin, Duralumin : catalogue général. Tome I : notice technique, Paris, s.e., 1932, 78 p. (IHA cote IHA-DOC-31d06) Société du duralumin, Duralumin : catalogue général. Tome II : Album, Paris, société du Duralumin, 1932, 119 p. (IHA cote IHA-DOC-31d07) Société du duralumin, Duralumin : notice commerciale, Paris, société du Duralumin, 1940, 4 p. : ill. (IHA cote IHA-DOC-31d08) Société du duralumin, Fils et barres en duralumin Profilés en duralumin, Paris, société du Duralumin, 1938, 2 p. (IHA cote IHA-DOC-39d08) Société du duralumin, Fabrique militaire d’avions Letov, Paris, société du Duralumin, 22 p. : ill. (IHA cote IHA-DOC-39d19) Société du duralumin, La bicyclette d’aujourd’hui, Paris, société du Duralumin, 1932, 16 p. : ill. (IHA cote IHA-DOC-40d06) Société du duralumin, Nos alliages, Paris, société du Duralumin, 1938, 8 p. : ill. (IHA cote IHA-DOC 40d11) Société du duralumin, Marquage des produits de la société du Duralumin, Paris, société du Duralumin, 1939/06, 2 p. (IHA cote IHA-DOC 40d12) Articles WATTEAU, Michel, "Les débuts de la recherche à la Compagnie générale du duralumin et du cuivre, histoire du laboratoire de Couzon (1946-1955)", Cahier d’histoire de l’aluminium, n°17, p. 64, Paris, Institut pour l‘histoire de l’aluminium, 1995/1996, ISSN : 0990-6908. (IHA cote IHA-REV-11.17.06) "MORTIER, Pierre (1882-1946). Directeur de publication", Le monde illustré, Miroir du monde 1938-1940, 10 décembre 1938, n°4.221, Paris .BNF (cote FOL-LC2-2943) Alès (Gard, France) Bourget, Le (Seine-Saint-Denis, France) Chambéry (Savoie, France) Dives (Oise, France) Épierre (Savoie, France) Faremoutiers (Seine-et-Marne, France) Froges (Isère, France) Gardanne (Bouches-du-Rhône, France) Havre, Le (Seine-Maritime, France) Issoire (Puy-de-Dôme, France) Kremlin-Bicêtre, Le (Val-de-Marne, France) Livet-et-Gavet (Isère, France) Outreau (Pas-de-Calais, France) Palais-sur-Vienne, Le (Haute-Vienne, France) Pommeuse (Seine-et-Marne, France) Rive-de-Gier (Loire, France) Salindres (Gard, France) Sèvremoine (Maine-et-Loire, France) Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne, France) Madeleine, La (Nord, France) Paris (Paris, France) Gétigné (Loire-Atlantique, France) Bessines-sur-Gartempe (Haute-Vienne, France) Saint-Priest-la-Prugne (Loire, France) Bertholène (Aveyron, France) Saint-Pierre (Cantal, France) POLOGNE TCHECOSLOVAQUIE industrie extractive Compagnie des produits chimiques d'Alais et de la Camargue puis Compagnie des produits chimiques d'Alès, Froges et Camargue puis Pechiney (et filiales ou anciennes sociétés absorbées) : entrée 201 AQ. 201 AQ 1 à 38, 41 à 114, 115(1) à 115(2), 116 à 131, 132(1) à 132(2), 133(1) à 133(2), 134(1) à 134(2) 19,5133 unités documentaires. 1955-1986 Archives nationales du monde du travail Ce fonds, qui a subi les épreuves de nombreux déménagements, se présente aujourd'hui comme un reliquat. Plan de classement De trente années (1955-1986) de recherche et de développement dans l’industrie de l’uranium, le groupe Pechiney a conservé un petit fonds homogène qui, s’il a perdu toute utilité industrielle, momentanément du moins, revêt un caractère historique non négligeable : aux côtés de la COGEMA (Compagnie générale des matières nucléaires), parfois en collaboration avec elle, Ugine-Kuhlmann fut le seul industriel français à assurer le traitement de l’uranium de l’extraction du minerai à sa conversion en hexafluorure, tout en ayant participé à des études et des réalisations sur tous les continents. F Les archives antérieures à 1982 sont privées. Celles produites à partir de cette date (correspondant à la nationalisation de Péchiney) sont publiques. Fonds communicable suivant les délais prévus par le code du patrimoine par analogie avec les archives publiques. Publiable sur internet La réutilisation des documents extraits du fonds est gratuite et libre, sauf en cas d'exploitation commerciale et sous réserve des dispositions relatives aux droits de la propriété intellectuelle et au respect de la vie privée (voir les modalités d’application sur le site internet des ANMT). Librement communicable selon la loi Archives 2008, sauf article 201 AQ 66 (50 ans vie privée) Les sociétés Kuhlmann, Ugine-Kuhlmann, puis Pechiney-Ugine-Kulhmann (PUK) et enfin Péchiney (par le jeu des fusions et des cessions d’entreprises) ont poursuivi entre 1955 et 1986, une activité de recherche et de développement de procédés chimiques appliqués à l’industrie de l’extraction du minerai d’uranium. Devenues experts au niveau mondial, elles participent à l’édification de l’industrie nucléaire française, ainsi qu’à celle du quart des équipements mondiaux. Compte tenu de la banalisation des techniques que cette activité était chargée de créer puis de propager, elle a cessé d’être assurée par le groupe Péchiney à la fin 1986. Ce fonds a été déposé par Uranium Pechiney et sa fililale Comurhex (Conversion métal uranium hexafluorure) en 1988 aux Archives nationales (site de Paris) : il a été purgé au préalable des dossiers techniques indispensables à la poursuite des recherches nucléaires que menait la société. Il est transféré au Centre des archives du monde du travail en 1997. Ce fonds est complémentaire des archives conservées en propre par le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) et Orano Cycle (anciennement Cogema puis Areva NC) à leurs sièges respectifs mais aussi des documents toujours stockés dans les anciennes usines de la Société industrielle des minerais de l'ouest (SIMO) qui fonctionnent encore. Voir également aux Archives nationales du monde du travail (Roubaix) l'entrée 2017 21 : Compagnie des produits chimiques d'Alais et de la Camargue puis Compagnie des produits chimiques d'Alès, Froges et Camargue puis Péchiney (et filiales ou anciennes sociétés absorbées). Cahiers d'histoire de l'aluminium, Institut pour l'histoire de l'aluminium [revues consultables en ligne] Compagnie des produits chimiques d'Alais et de la Camargue puis Compagnie des produits chimiques d'Alès, Froges et Camargue puis Pechiney (et filiales ou anciennes sociétés absorbées) : entrée 2017 21. 2017 21 1 à 429 84,86 1855 - 1981 Ce fonds est parvenu aux ANMT en 2017 par l'intermédiaire de l'Institut d'histoire de l'aluminium, association à but non lucratif régie par la loi de 1901 ayant pour mission de préserver le patrimoine de l'aluminium, à qui Rio Tinto a confié en 2012 la gestion centrale de ses archives en France. Le plan de classement a respecté les différentes sociétés constitutives, filiales et sites. Ce fonds se compose de 420 registres provenant des sociétés constitutives et filiales de l'entreprise, relatifs à leurs instances administratives (assemblées générales, conseil d'administration, conseil de direction, conseil de surveillance), leurs finances (créances, obligations, situations financières) et à leur comptabilité (journaux, grands livres, bilans, inventaires). Fonds communicable et reproductible suivant les délais légaux prévus par le Code du patrimoine par analogie avec les archives publiques. Publiable sur internet 2017 reprise_1442dépôt numéroviaService versant et/ou producteur non identifié 2017 reprise_1442Service versant et/ou producteur non identifiédépôt numérovia 2017 reprise_1442Service versant et/ou producteur non identifiédépôt numérovia 2017 reprise_1442Service versant et/ou producteur non identifiédépôt numérovia Ce fonds a été déposé en 2017 par Rio TinTo France selon le contrat de dépôt du 23 mai 2017. Rio Tinto France a fait don de ce fonds par lettre du 27 mars 2023. La réutilisation des documents extraits du fonds est soumise à l’autorisation de l’ayant droit. 1855-1921 De la Société Henry Merle à la Compagnie des produits chimiques d'Alais et de la Camargue (PCAC) La Compagnie des produits chimiques d'Alais et de la Camargue est initialement créée sous le nom de société Henry Merle et Compagnie en 1855. Dès 1859, elle met en route à Salindres (Gard) la première « usine d’aluminium » utilisant à l’échelle industrielle le procédé chimique de Sainte-Claire Deville. Cette fabrication dura jusqu’à 1889, avant d’être supplantée par le procédé électrolytique breveté en 1886 par Paul Héroult en France et Charles Martin Hall aux Etats-Unis. L'entreprise change plusieurs fois de noms : 1855-1877 : Henry Merle et compagnie (HM et Cie) 1877-1896 : AR Pechiney et compagnie (ARP et Cie) 1896-1921 : Compagnie des produits chimiques d'Alais et de la Camargue (PCAC) Entre 1914 et 1921, la Compagnie des produits chimiques d'Alais et de la Camargue absorbe trois autres sociétés concurrentes créées dans le domaine de l’électrolyse en France : 1914. Société des produits électrochimiques et métallurgiques des Pyrénées (PYR) : en 1906, la Société des forces motrices et usines de l’Arve crée une filiale pyrénéenne – la Société de produits électrochimiques et métallurgiques des Pyrénées – pour construire et exploiter une usine à Auzat (Ariège). La production d’aluminium y démarre en 1908 (en pleine crise de l’aluminium). Sur le plan économique, les débuts de la société sont très difficiles et, en 1914, après un premier projet de fusion en 1909, PYR est absorbée par PCAC. 1916. Société des forces motrices et usines de l’Arve (SARV) : en 1895, la société Corbin et Compagnie, fondée par Paul Corbin et Georges Henri Bergès, construit une usine à Chedde, sur la commune de Passy. En 1902, les deux hommes, appuyés par des industriels grenoblois créent une nouvelle entreprise – la Société des forces motrices et usines de l’Arve – qui se substitue à Corbin et compagnie. L’usine de Chedde, bâtie pour fabriquer du chlorate de soude et des perchlorates (de soude, de potasse et d’ammoniaque), produit de l’aluminium de 1905 à 1973. Dans le mouvement de concentration industrielle du secteur de l’aluminium durant les années 1910-1920 (qui fait suite à la crise de 1908), la SARV est absorbée par PCAC en 1916. Parmi les autres productions de l’usine de Chedde, figurent des ferro-alliages, du graphite ou encore de la magnésie. 1921. Société électrométallurgique française (SEMF) : en 1886, Paul Héroult met au point un procédé de production de l’aluminium par électrolyse. Éconduit par Pechiney, Héroult vend son brevet en Suisse, puis à la Société électrométallurgique française (SEMF). Cette dernière construit une usine à Froges (Isère) en 1888 qui démarre en 1889. Cette première usine française de production d’aluminium par électrolyse cesse son activité en 1895. Après des débuts difficiles, la SEMF démarrage d’autres usines, La Praz en 1893 (arrêt en 1982) et La Saussaz en 1905 (arrêt en 1984) dans la vallée de la Maurienne (Savoie), L’Argentière (Hautes-Alpes) en 1910 (arrêt en 1985). Dans l’objectif de s’assurer un approvisionnement en matière première, la SEMF lance, en 1893, la construction d’une usine de production d’alumine à Gardanne (Bouches-du-Rhône), mettant en œuvre le procédé Bayer. En 1921, la SEMF et PCAC fusionnent. Cette dernière fusion de 1921 aboutit à la transformation de la Compagnie des produits chimiques d'Alais et de la Camargue (PCAC) en Compagnie des produits chimiques d'Alès, Froges et Camargue (AFC). 1921-1971 De la Compagnie des produits chimiques et électro-métallurgiques Alais, Froges et Camargues (AFC) à Pechiney. La Compagnie des produits chimiques et électro-métallurgiques Alais, Froges et Camargues (AFC) est rebaptisée en 1950 Pechiney, Compagnie de produits chimiques et électro-métallurgiques. L'appelation sociale est enfin raccourcie à Groupe Pechiney en 1967. 1971-1982. Pechiney-Ugine-Kuhlmann (PUK) Pechiney fusionne en 1971 avec Ugine Kullmann, donnant naissance au groupe Pechiney Ugine Kuhlmann (PUK), premier groupe industriel privé français. Le Groupe Ugine-Kuhlmann était lui-même le résultat de la fusion opérée en 1966 entre la Société d’électrochimie, d’électrométallurgie et des aciéries électriques d’Ugine (SECEMAEU), les Etablissements Kuhlmann et la Société des produits azotés (SPA). La SECEMAEU était sans doute parmi elles la société la plus ancienne, fondée en 1889 sous la dénomination Société d'électro-chimie avant de changer de nom suite à sa fusion avec la Compagnie des forges et aciéries électriques de Paul Girod en 1922. 1982-2003 Restructuration et fin de Pechiney. Pechiney-Ugine-Kuhlmann est nationalisé en 1982. Il reprend alors son nom de Pechiney avant d'être re-privatisé en 1985. Outre la production d’aluminium et d’alumine qui reste au cœur de ses activités, la société Pechiney déploie ses activités dans les domaines suivants : exploitations minières (bauxite, spath fluor, quartz, pyrite de cuivre, etc.), métallurgie, nucléaire, et toutes activités liées à la transformation de l’aluminium (laminage, emballage, etc.). La société Pechiney en tant que telle disparaît en 2003 lorsqu’elle est absorbée par le canadien Alcan, lui-même absorbé par le groupe anglo-australien Rio Tinto en 2007. *** L'Aluminium Français En 1911, les cinq producteurs français d’aluminium (PCAC, SEMF, PYR, SARV, Société d’électrochimie) créent un comptoir de vente commune, L’Aluminium français (AF). La création de cette structure, fer de lance du développement des applications et de la conquête des marchés du nouveau métal, marque la première étape d’un mouvement de concentration dont la guerre de 1914-1918 renforce la nécessité. Durant plus de 70 ans, ce cartel promeut le métal léger – recherche, industrie et propagande – et en 1983, la profonde restructuration de l’industrie de l’aluminium ayant remis en cause son existence même, l’AF disparaît. Voir aux Archives nationales du monde du travail (Roubaix) l'entrée 201 AQ : Péchiney Ugine Kuhlmann, branche uranium. BEAUD Michel, DANJOU Pierre, DAVID Jean, Une multinationale française Pechiney Ugine Kuhlmann, Paris, Seuil, 1975. DASSE Pauline, LAMBERT Olivier, PIQUET Jenny, « Les archives de l'Aluminium Pechiney et leurs dépôts publics. Cartographie par site industriels », Cahiers d'histoire de l'aluminium, n°58-59, décembre 2017, p. 90-147. GIGNOUX Claude-Joseph, Histoire d'une entreprise française, Paris, Hachette, 1955. [H 2562] GOLL Frédéric, L'évolution d'un service d'archives : le cas Pechiney, Mulhouse, Université de Haute-Alsace, 1991. [H 2731] GRINBERG Ivan, GRISET Pascal, LE ROUX Muriel (dir.), Cent ans d'innovation dans l'industrie de l'aluminium, Paris, L'Harmattan, 1997. HACHEZ-LEROY Florence, L'aluminium français, instrument d'une stratégie de groupe 1911-1960 (vol. 1 et 2), Paris, thèse de l'Université de Paris IV-Sorbonne, 1995. [1998 7 977 et 1998 7 978] LESCLOUS René, Histoire des sites producteurs d'aluminium. Les choix stratégiques de Pechiney, 1892-1992. Institut pour l'histoire de l'aluminium, Paris, Presses de l'école des mines, 1999. [H 3341] MOREL Paul (dir.), Histoire technique de la production d'aluminium. Les apports français au développement international d'une industrie, Grenoble, Presses universitaires de Grenoble, 1991. NEUMANN Cédric, PELISSIER TANON Jérôme, « La belle époque de l'industrie française : témoignages d'ingénieurs de l'aluminium de Pechiney et Ugine (années 1950-1980) », Paroles & Histoire, n°6, 2018. VINDT Gérard, Les hommes de l'aluminium : histoire sociale de Pechiney (1921-1973), Paris, Editions de l'Atelier, 2006. [H 5483] Cahiers d'histoire de l'aluminium, Institut pour l'histoire de l'aluminium (https://www.cairn.info/revue-cahiers-d-histoire-de-l-aluminium.htm) Compagnie des produits chimiques d'Alais et de la Camargue puis Compagnie des produits chimiques d'Alès, Froges et Camargue puis Péchiney. Société du Duralumin puis Cegédur. 2022 8 1 à 43 410 boîtes de type Cauchard petit format et 17 registres hors format. 1912-1966 Le fonds de la Duralumin a été transféré par Revelis-agence d'ingénierie historique missionné par Rio Tinto France (RTF, ancien Pechiney) le 5 décembre 2022 par lettre de don du 5 septembre 2022, avec d'autres fonds de sociétés filiales : celui de la Société générale du magnésium (SGM, 2022 13), celui des Métaux purs Pechiney Outreau (MPO, 2022 14) et celui de la Société française d'électro-métallurgie (SOFREM, 2022 16). Le plan de classement suit l'organisation des fonctions de l'entreprises : administration et fonctionnement de la société, personnel, comptabilité, finances, ingénierie et projets, commercial. Le fonds porte principalement sur l’administration et la comptabilité de la société. On trouve également quelques dossiers commerciaux et de projets d’ingénierie. Fonds communicable et reproductible suivant les délais légaux prévus par le Code du patrimoine pour les archives publiques. Publiable sur internet En 1912 est créée la Société du duralumin, spécialisée dans la fabrication de l'alliage qui porte son nom. Elle est fondée par la société Électrochimie (devenue ensuite l’Aluminium Français (AF)) et la Société d’électrométallurgie de Dives sous l’influence d’Henry Gall pour exploiter les brevets Wilm. À l’origine, il s’agit d’une société commerciale faisant travailler à façon les Établissements de Dives et du Kremlin-Bicêtre. En 1915, elle acquiert l’usine du Kremlin-Bicêtre appartenant à la Société Électrochimie, avant d’acheter l’usine de Desclers-Faviers à Faremoutiers en 1917, puis une autre usine au Bourget en 1926. Son activité s’accroit particulièrement en 1917 en raison de l’augmentation des commandes aéronautiques liées à la Première Guerre mondiale, avant de connaître un ralentissement après 1919. En 1930, elle revend l’usine du Kremlin-Bicêtre mais acquiert l’usine de Couzon-Rive-de-Gier en 1935. Son capital est alors entièrement détenu par la Compagnie de produits chimiques et électrométallurgiques Alès, Froges et Camargue (AFC), par la société Électrochimie et par la Compagnie générale d’électro-métallurgie (CGEM, issue de la fusion de la Société d’Électrométallurgie de Dives et d’usines de la Compagnie générale d’électricité). La société possède alors trois usines : Couzon, Le Bourget et Faremoutiers. En 1943, la Société du duralumin, l’AF et la CGEM décident de cesser d’exploiter directement et séparément leurs usines. Elles fusionnent partiellement et confient cette exploitation à une filiale commune issue de cette fusion, créant ainsi la Compagnie générale du duralumin et du cuivre (Cegédur). Cette filiale de Pechiney et de la CGE poursuit donc l’exploitation des usines du Bourget, de Faremoutiers et de Couzon de la Société du duralumin, mais aussi de l’usine de laminage de Chambéry de l’AF et des usines de Dives, Boisthorel, Tillières, Vitry-sur-Seine et du Palais-sur-Vienne de la CGEM. Elle transforme les métaux non ferreux : aluminium et cuivre. En 1946, la Société du duralumin change de raison sociale, devenant la Société d’exploitations et d’intérêts chimiques et métallurgiques (Seichimé). En 1966, le souci de réaliser, à la veille de la dernière étape du marché commun européen, un ensemble capable de résister à la concurrence internationale conduisit vers une nouvelle fusion, celle de Pechiney avec Tréfimétaux, lui-même issu de la fusion des Tréfileries et laminoirs du Havre (TLH) et de la Compagnie française des métaux (CFM), entraînant par conséquent la réunion des départements aluminium de Tréfimétaux et de Cegédur, sous le nom de Société d’applications métallurgiques puis de Cegédur GP (Groupe Pechiney). Cette fusion est effective en 1967. Cette nouvelle société se spécialise dans l'aluminium et ses alliages tandis que Tréfimétaux GP se consacre aux alliages cuivreux. En 1971 interviennent un apport-fusion de la société Cegébat GP puis une cession d’actions de Cegédur GP à la Compagnie Pechiney, ce qui conduit à un nouveau changement de dénomination de Cegédur GP, qui devient Cegédur Société de transformation de l’aluminium Pechiney (ou Cegédur Pechiney) en 1972. Les documents en double ont été éliminés, représentant environ 0,30 ml. Fonds clos. Archives nationales du monde du travail : Fonds Arbel (anciennement Forges de Douai) : 70 AQ 408 Titres de propriété. Usine de Couzon (1906-1930) ; vente de l'usine de Couzon à la société Duralumin (1929-1930). Fonds Compagnie des produits chimiques d'Alais et de la Camargue puis Compagnie des produits chimiques d'Alès, Froges et Camargue puis Péchiney (et filiales ou anciennes sociétés absorbées) : 2017 21, 2022 13, 2022 14, 2022 15. Fonds Péchiney Ugine Kuhlmann (PUK), branche uranium : 201 AQ. Archives centrales de Rio Tinto France : Fonds 00 - Collection historique de Pechiney. Collection créée au sein du groupe Pechiney dans les années 1960-1970, qui a permis la préservation de certaines archives, considérées comme importantes pour la mémoire de l’entreprise. Fonds 001 - Direction générale. Fonds 072 - Secrétariat général de Pechiney (fonds concernant notamment les assemblées générales, conseils, comités et dossiers de correspondance des administrateurs de Pechiney, des sociétés mères (dont Société d'électrochimie) et filiales principales). Fonds 073 - Secrétariat des sociétés et filiales de Pechiney : conseils d’administration, assemblées générales, administration (constitution, dissolution, augmentations ou réductions de capital, suivi des titres, etc.), quelques registres comptables. Fonds 090 - Direction juridique de Pechiney (archives juridiques des maisons mères et des filiales et participations). Ces dossiers et leurs inventaires sont communicables uniquement sur autorisation formulée à la Direction juridique de Rio Tinto par l'intermédiaire de l’IHA (histalu@histalu.org). Bibliothèque des Archives nationales du monde du travail : GIGNOUX Claude-Joseph, Histoire d'une entreprise française, Paris, Hachette, 1955. [H 2562] GOLL Frédéric, L'évolution d'un service d'archives : le cas Péchiney, Mulhouse, Université de Haute-Alsace, 1991. [H 2731] HACHEZ-LEROY Florence, L'aluminium français, instrument d'une stratégie de groupe 1911-1960 (vol. 1 et 2), Paris, thèse de l'Université de Paris IV-Sorbonne, 1995. [1998 7 977 et 1998 7 978] LESCLOUS René, Histoire des sites producteurs d'aluminium. Les choix stratégiques de Péchiney, 1892-1992. Institut pour l'histoire de l'aluminium, Paris, Presses de l'école des mines, 1999. [H 3341] VINDT Gérard, Les hommes de l'aluminium : histoire sociale de Pechiney (1921-1973), Paris, Editions de l'Atelier, 2006. [H 5483] Institut pour l’histoire de l’aluminium à Clichy :Les documents portant une cote « IHA » sont consultables sur rendez-vous dans les locaux de l’Institut pour l’histoire de l’aluminium à Clichy. Une partie est consultable directement sur la Bibliothèque numérique de l’aluminium : http://www.culturalu.org/biblio_numerique/fr/index.php Ouvrages TAGLIARINO, Daniel, Le duralumin. Une entreprise industrielle ripagérienne, Edition privée, 144 p.[IHA-LIV-4 tag 01] Études et témoignages BOCCON-GIBOD, François, Souvenirs sur Jean Matter et la société du duralumin, 1990, 4 p. [IHA-TA-008.02] Documentation professionnelle TOUSSAINT, Paul, La Compagnie de produits chimiques et électrométallurgiques Alais, Froges et Camargue, Paris, Pechiney, 1950. [IHA-LIV-4 tou 01] Cegédur GP, Duralinox - Aluminium - Duralumin : caractéristiques générales des demi-produits, Paris, Cegédur GP, 1968, 89 p. [IHA-DOC-03d25] Société du duralumin, Notices publicitaires sur les pièces et accessoires de cycles en duralumin, Paris, Société du duralumin, s.d., 2 p. [IHA-DOC-02C14} Société du duralumin, Duralumin : abrégé du catalogue général, Paris, Société du duralumin, 1936 (3e ed.), 55 p. [IHA-DOC-18d02] Société du duralumin, Duralumin : abrégé du catalogue général, Paris, Société du duralumin, 1934 (2e ed.), 47 p. [IHA-DOC-18d04] Société du duralumin, Duralumin : abrégé du catalogue général, album, Paris, société du duralumin, 1939, 116 p. [IHA-DOC-18d06] Société du duralumin, Le calcul des pièces en duralumin, Paris, Société du duralumin, 1941, 40 p. [IHA-DOC-22d05] Société du duralumin, Duralumin, catalogue général : notice technique, Paris, Société du duralumin, 1941, 105 p. [IHA-DOC-31d05] Société du duralumin, Duralumin : catalogue général. Tome I : notice technique, Paris, s.e., 1932, 78 p. [IHA cote IHA-DOC-31d06] Société du duralumin, Duralumin : catalogue général. Tome II : Album, Paris, Société du duralumin, 1932, 119 p. [IHA-DOC-31d07] Société du duralumin, Duralumin : notice commerciale, Paris, Société du duralumin, 1940, 4 p. [IHA-DOC-31d08] Société du duralumin, Fils et barres en duralumin Profilés en duralumin, Paris, Société du duralumin, 1938, 2p. [IHA-DOC-39d08] Société du duralumin, Fabrique militaire d’avions Letov, Paris, Société du duralumin, 22 p. [IHA-DOC-39d19] Société du duralumin, La bicyclette d’aujourd’hui, Paris, Société du duralumin, 1932, 16 p. [IHA-DOC-40d06] Société du duralumin, Nos alliages, Paris, Société du duralumin, 1938, 8 p. [IHA-DOC 40d11] Société du duralumin, Marquage des produits de la société du Duralumin, Paris, Société du duralumin, 1939, 2 p. [IHA-DOC 40d12] Articles WATTEAU, Michel, "Les débuts de la recherche à la Compagnie générale du duralumin et du cuivre, histoire du laboratoire de Couzon (1946-1955)", dans Cahier d’histoire de l’aluminium, n°17, p. 64, Paris, Institut pour l‘histoire de l’aluminium, 1995/1996. [IHA-REV-11.17.06] Liste des sigles acronymes utilisés dans le corps de l'instrument de recherche : AF : L’Aluminium FrançaisCegédur : Compagnie générale du duralumin et du cuivreCGEM : Compagnie générale d'électro-métallurgiePCAC : Compagnie des produits chimiques d'Alais et de la CamargueSECEMAEU : Société d'électrochimie, d'électrométallurgie et des aciéries électriques d'UgineSeichimé : Société d’exploitations et d’intérêts chimiques et métallurgiques Compagnie des produits chimiques d'Alais et de la Camargue puis Compagnie des produits chimiques d'Alès, Froges et Camargue puis Pechiney. Société générale du magnesium (SGM). 2022 13 1 à 29 2,76 boîtes et 10 registres. 1930-1972 Le fonds de la Société générale du magnésium (SGM) a été transféré avec d'autres fonds de sociétés filiales (2022 8 Duralumin, 2022 14 Métaux purs Pechiney Outreau (MPO), 2022 16 Société française d'électro-métallurgie (SOFREM)) le 5 décembre 2022 par Revelis-Agence d'ingénierie historique, missionnée par Rio Tinto France (RTF), et par lettre de don du 5 septembre 2022. Le plan distingue l'administration de la société (1930-1972), de la direction (1930-1953) et de la comptabilité (1930-1971). Le fonds porte sur l’administration et la comptabilité de la société. Fonds communicable et reproductible suivant les délais légaux prévus par le Code du patrimoine pour les archives publiques. Publiable sur internet En 1915, la Société d'électrochimie, d'électrométallurgie et des aciéries électriques d'Ugine (SECEMAEU) monte à l’usine des Clavaux (Isère) le premier atelier français de fabrication du magnésium. En 1922, la Compagnie des produits chimiques d'Alais et de la Camargue, future Pechiney (PCAC) installe à son tour un atelier analogue à Épierre (Savoie). En 1930, les deux sociétés créent la Société générale du magnésium (SGM) qui les représente pour toutes les questions relatives à ce métal. La SGM est en charge de la vente de la totalité du magnésium en France et est détentrice de nombreux brevets concernant la fonderie de ce métal. La SGM dispose de bureaux rue Hoche à Paris (8°), d’un dépôt et d’un laboratoire situé à La Garenne (fermé avant 1966). Elle est dissoute le 31 décembre 1971. Les documents en double ont été éliminés représentant environ 0,30 ml. Fonds clos. Archives de Rio Tinto France : Fonds 00 - Collection historique de Pechiney Collection créée au sein du groupe Pechiney dans les années 1960-1970, qui a permis la préservation de certaines archives, considérées comme importantes pour la mémoire de l’entreprise Fonds 001 - Direction générale Fonds 072 - Secrétariat général de Pechiney (fonds concernant notamment les assemblées générales, conseils, comités et dossiers de correspondance des administrateurs de Pechiney, des sociétés mères (dont Société d'électrochimie) et filiales principales) Fonds 073 - Secrétariat des sociétés et filiales de Pechiney : Conseils d’administration, Assemblées générales, administration (constitution, dissolution, augmentations ou réductions de capital, suivi des titres, etc.), quelques registres comptables. Fonds 090 - Direction juridique de Pechiney (archives juridiques des maisons mères et des filiales et participations, on y trouve notamment les contrats originaux de la SGM) Ces dossiers et leurs inventaires sont communicables uniquement sur autorisation formulée à la Direction juridique de Rio Tinto par l'intermédiaire de l’IHA (histalu@histalu.org). Liste des sigles acronymes utilisés dans le corps de l'instrument de recherche : PCAC : Compagnie des produits chimiques d'Alais et de la CamargueSECEMAEU : Société d'électrochimie, d'électrométallurgie et des aciéries électriques d'UgineSGM : Société générale du magnésium Compagnie des produits chimiques d'Alais et de la Camargue puis Compagnie des produits chimiques d'Alès, Froges et Camargue puis Pechiney. Métaux purs Pechiney Outreau (MPO). 2022 14 1 à 22 3.422 boites. 1953-1966 Les fonctions de cette entreprise ont été réparties entre APO et Pechiney. En conséquence, les archives de cette société ont été conservées séparément. Concernant les archives des fonctions exercées par Pechiney (aujourd’hui Rio Tinto en France), les dossiers ont été déposés dans les archives centrales, sans réelle identification que ce soit dans les bordereaux d’archives papier puis dans les bases de gestion informatiques des archives. En 2022, Revelis, agence d’ingénierie historique, qui gère depuis juillet 2015 les archives centrales de Rio Tinto en France, a repéré puis traité un ensemble de boites intitulées « Mn électrique de Gardanne » auxquelles s’est ajoutée une boite du secrétariat des sociétés de Pechiney portant sur l’administration de MPO. Il s’agissait des dossiers produits par Pechiney dans le cadre du projet et mentionnés en partie dans la note ci-après. On peut supposer que les APO ont conservé les dossiers comptables et techniques concernant la réduction du métal, les bâtiments et les amenées de fluide. Le fonds de Métaux purs Pechiney Outreau (MPO) a été transféré par l'Institut de l'histoire de l'aluminium missionné par Rio Tinto France (RTF) le 5 décembre 2022 par lettre de don du 5 septembre 2022, avec d'autres fonds de sociétés filiales (2022 8 Duralumin, 2022 13 Société générale du magnésium (SGM), 2022 15 Société française d'électro-métallurgie (SOFREM). Le plan de classement distingue l'administration de la société (1961-1966) des projets d'ingénierie (1953-1964). Le fonds porte sur l’administration de la société MPO (assemblées, conseils) et l’ingénierie du projet. Fonds communicable et reproductible suivant les délais légaux prévus par le Code du patrimoine pour les archives publiques. Publiable sur internet Le 18 septembre 1961, la société « Les métaux purs Pechiney Outreau » (MPO) est constituée entre Pechiney et les Aciéries de Paris et d’Outreau (APO). Le capital est fixé à 5 000 000 de NF réparti par moitié entre les deux sociétés. Peu après sa création, et conformément à l’objet qu'elle s'était fixée, cette société a entrepris la construction à Outreau, près de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), d'une usine qui devait être la première unité de production à l'échelle industrielle de manganèse électrolytique en Europe. Sa capacité annuelle de production fixée en première étape à 4 000 tonnes devait permettre de satisfaire le marché européen dans des conditions tout à fait compétitives compte tenu des prix jusqu’alors appliqués dans le manganèse importé. Toutefois la baisse sensible dès les premiers mois de 1962 des cours du manganèse électrolytique sur le marché mondial et la perspective d'une concurrence difficile avec des producteurs étrangers mieux placés sur le plan prix de revient ont incité les administrateurs à suspendre la poursuite des travaux de construction et d'installation de l'usine. La société est dissoute le 5 octobre 1966. Durant cette période, le Président de la société était Pierre Umdenstock (Pechiney) et le directeur général, Jean-André Noual (APO). Le siège social était domicilié au 195 rue du Faubourg Saint-Honoré, Paris 8ème arrondissement. Le service commercial et le secrétariat général (assemblées générales, conseils d’administration et des actes administratifs) était assuré par Pechiney. Quant à la comptabilité, elle était assurée par APO. Au point de vue technique, les études de l’attaque du minerai, de l’électrolyse et du finissage étaient réalisées à Gardanne, au sein du bureau d’études de Pechiney, tandis qu'APO étudiait la réduction du minerai, les bâtiments et les amenées de fluide. L’ensemble des études techniques était dirigé par M. Maurel, ingénieur chargé de l’atelier pilote de Chedde (Pechiney). Les documents en double ont été éliminés pour un total de 0,15 ml. La réutilisation des documents extraits du fonds est gratuite et libre, sous réserve des dispositions relatives aux droits de propriété intellectuelle et au respect de la vie privée (voir les modalités d’application sur le site internet des ANMT). Archives nationales du monde du travail : Aciéries de Paris et d’Outreau (APO): 2009 7 Archives centrales de Rio Tinto France : Fonds 00 - Collection historique de Pechiney. Collection créée au sein du groupe Pechiney dans les années 1960-1970, qui a permis la préservation de certaines archives, considérées comme importantes pour la mémoire de l’entreprise. Fonds 001 - Direction générale. Fonds 072 - Secrétariat général de Pechiney. Fonds concernant notamment les assemblées générales, conseils, comités et dossiers de correspondance des administrateurs de Pechiney, des sociétés mères (dont Société d'électrochimie) et filiales principales. Fonds 073 - Secrétariat des sociétés et filiales de Pechiney : conseils d’administration, assemblées générales, administration (constitution, dissolution, augmentations ou réductions de capital, suivi des titres, etc.), quelques registres comptables. Fonds 090 - Direction juridique de Pechiney (archives juridiques des maisons mères et des filiales et participations). Ces dossiers et leurs inventaires sont communicables uniquement sur autorisation formulée à la Direction juridique de Rio Tinto par l'intermédiaire de l’IHA (histalu@histalu.org). APO : Aciéries de Paris et d’OutreauCMS : Constructions métalliques de la SambreCRG : Centre de recherche de GrenobleMPO : Métaux purs Pechiney OutreauMn Elec : Manganèse électrolytique Compagnie des produits chimiques d'Alais et de la Camargue puis Compagnie des produits chimiques d'Alès, Froges et Camargue puis Pechiney. Société française d'électro-métallurgie (SOFREM). 2022 15 1 à 49 7.834 boites et 15 registres. 1913-1992 Le fonds de la Société française d'électro-métallurgie (SOFREM) a été transféré par l'Institut de l'histoire de l'aluminium missionné par Pechiney le 5 décembre 2022 par lettre de don du 5 septembre 2022, avec d'autres fonds de sociétés filiales (2022 8 Duralumin, 2022 13 Société générale du magnésium (SGM), 2022 14 Métaux purs Pechiney Outreau (MPO)). Le classement a été réalisé par société en distinguant les archives administratives des archives comptables. Archives historiques de la Sofrem, conservées dans les archives centrales de l’ancien Pechiney, sans aucun traitement préalable et avec des cotes provisoires, portant sur différents groupements d'importation et de répartition (GIR), comptoirs ou sociétés commerciales. De nombreux recoupements ont été fait avec des archives versées par d’autres services centraux de l’ancien Pechiney qui assuraient la comptabilité ou l’administration de ces sociétés par subdélégation, ceci afin d’avoir des fonds complets ou presque. Certains manques sont signalés dans les analyses ou en commentaire. Ces manques s’expliquent sans doute par de précédentes campagnes de destructions ou des boites perdues lors de transferts d’archives. Il n’existe pas de traces de celles-ci dans les fichiers de suivi, ces boites ayant reçu une cote provisoire. Fonds communicable et reproductible suivant les délais légaux prévus par le Code du patrimoine pour les archives publiques. Publiable sur internet La Société française d’électrométallurgie (Sofrem) a été créée en 1971, suite à la fusion de la Compagnie Pechiney et de la société Ugine Kuhlmann (UK). Cette société prend en charge les activités industrielles et commerciales précédemment exercées par la Division « Électrothermie » de Pechiney et la Division « Ferro-alliages & Abrasifs » d’UK. A dater du 1er janvier 1972, ces activités sont regroupées en trois ensembles homogènes, au sein de la Sofrem : Division ferro-alliages: ferros et silico-alliages, silicium, carbure de calcium, alliages nodulisants et inoculants, etc. Division produits carbonés: électrodes, anodes, graphites, nucléaire, etc. Division abrasifs et réfractaires: corindons, carbure de silicium, magnésie, pisés, laitiers électrofondus etc. La Sofrem change de raison sociale le 30 janvier 1985 pour devenir Pechiney électrométallurgie (PEM). Les documents en double ont été éliminés pour un total d'environ 1 ml. Fonds ouvert (possibles dons d’archives complémentaires sur la Sofrem). Archives de Rio Tinto France : Fonds 00 - Collection historique de Pechiney. Collection créée au sein du groupe Pechiney dans les années 1960-1970, qui a permis la préservation de certaines archives, considérées comme importantes pour la mémoire de l’entreprise. Fonds 001 - Direction générale. Fonds 072 - Secrétariat général de Pechiney. Fonds concernant notamment les assemblées générales, conseils, comités et dossiers de correspondance des administrateurs de Pechiney, des sociétés mères (dont Société d'électrochimie) et filiales principales. Fonds 073 - Secrétariat des sociétés et filiales de Pechiney : conseils d’administration, assemblées générales, administration (constitution, dissolution, augmentations ou réductions de capital, suivi des titres, etc.), quelques registres comptables. Fonds 090 - Direction juridique de Pechiney (archives juridiques des maisons mères et des filiales et participations). Ces dossiers et leurs inventaires sont communicables uniquement sur autorisation formulée à la Direction juridique de Rio Tinto par l'intermédiaire de l’IHA (histalu@histalu.org). Liste des sigles et acronymes utilisés dans le corps de l’instrument de recherche : CCF : Crédit commercial de FranceCFCC : Comptoir français de carbure de calciumGIR : Groupement d'importation et de répartitionPEM : Pechiney électrométallurgieRTF : Rio Tinto FranceSAFA : Société auxiliaire des ferro-alliagesSCFS : Société commerciale du ferro-silicium, silico-manganèse et ferro-chrome carburéUK : Ugine Kuhlmann.
