Le 18 septembre 1961, la société « Les métaux purs Pechiney Outreau » (MPO) est constituée entre Pechiney et les Aciéries de Paris et d’Outreau (APO). Le capital est fixé à 5 000 000 de NF réparti par moitié entre les deux sociétés. Peu après sa...

Le 18 septembre 1961, la société « Les métaux purs Pechiney Outreau » (MPO) est constituée entre Pechiney et les Aciéries de Paris et d’Outreau (APO). Le capital est fixé à 5 000 000 de NF réparti par moitié entre les deux sociétés. Peu après sa création, et conformément à l’objet qu'elle s'était fixée, cette société a entrepris la construction à Outreau, près de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), d'une usine qui devait être la première unité de production à l'échelle industrielle de manganèse électrolytique en Europe. Sa capacité annuelle de production fixée en première étape à 4 000 tonnes devait permettre de satisfaire le marché européen dans des conditions tout à fait compétitives compte tenu des prix jusqu’alors appliqués dans le manganèse importé. Toutefois la baisse sensible dès les premiers mois de 1962 des cours du manganèse électrolytique sur le marché mondial et la perspective d'une concurrence difficile avec des producteurs étrangers mieux placés sur le plan prix de revient ont incité les administrateurs à suspendre la poursuite des travaux de construction et d'installation de l'usine. La société est dissoute le 5 octobre 1966. Durant cette période, le Président de la société était Pierre Umdenstock (Pechiney) et le directeur général, Jean-André Noual (APO). Le siège social était domicilié au 195 rue du Faubourg Saint-Honoré, Paris 8ème arrondissement. Le service commercial et le secrétariat général (assemblées générales, conseils d’administration et des actes administratifs) était assuré par Pechiney. Quant à la comptabilité, elle était assurée par APO. Au point de vue technique, les études de l’attaque du minerai, de l’électrolyse et du finissage étaient réalisées à Gardanne, au sein du bureau d’études de Pechiney, tandis qu'APO étudiait la réduction du minerai, les bâtiments et les amenées de fluide. L’ensemble des études techniques était dirigé par M. Maurel, ingénieur chargé de l’atelier pilote de Chedde (Pechiney).
