Libraires à Paris depuis la fin du XVIIe siècle, les Didot se lancent dans l'imprimerie au siècle suivant et y réussissent grâce aux nombreux progrès techniques qu'ils apportent à cette activité, notamment le fameux point typographique (1775). Au...

Libraires à Paris depuis la fin du XVIIe siècle, les Didot se lancent dans l'imprimerie au siècle suivant et y réussissent grâce aux nombreux progrès techniques qu'ils apportent à cette activité, notamment le fameux point typographique (1775). Au XIXe siècle, les Didot, devenus Firmin-Didot, dirigent l'une des plus grosses imprimeries du monde et une maison d'édition florissante. Leurs activités se ralentissent un peu après la Première Guerre mondiale.
Didot reprend également en 1881 la firme Bottin. C'est en 1796 qu'est fondée la société de l'Almanach du commerce, à Paris. Sébastien Bottin (1764-1853) lègue son nom au nouvel ouvrage qui paraît en 1797. La famille Didot reprenant l'entreprise à la mort de S. Bottin, la S. A. Didot-Bottin est constituée en 1881. Au fil des décennies Didot-Bottin ne cesse d'élargir ses activités et entreprend une croissance externe qui a conduit à sa profonde transformation, à la cession de l'entreprise Bottin (en 1988) et à l'affirmation d'une vocation nouvelle pour le Groupe Didot-Bottin. Avec l'avènement du téléphone et du bottin téléphonique, puis l'arrivée du minitel, le Didot-Bottin ne trouvait plus sa place comme à sa création.
En 1979 Didot-Bottin était devenu actionnaire de l'O.V.P., l'éditeur du Dictionnaire Vidal. Le développement de l'O.V.P. s'est également effectué par une diversification de ses activités : en France la prise de contrôle d'IMES lui a donné la première place dans le secteur de l'édition d'ordonnances médicales.
