Entrée 2001 15 : Cyclotourisme.
Créée le 8 décembre 1923 sous l'égide du Touring club de France, la Fédération française des sociétés de cyclotourisme (F.F.S.C.) devient Fédération française de cyclotourisme (F.F.C.T.) en 1942. Auparavant,...

Entrée 2001 15 : Cyclotourisme.
Créée le 8 décembre 1923 sous l'égide du Touring club de France, la Fédération française des sociétés de cyclotourisme (F.F.S.C.) devient Fédération française de cyclotourisme (F.F.C.T.) en 1942. Auparavant, l'organisation des courses cyclistes et du tourisme à bicyclette relevait de l'union vélocipédique de France (U.V.F.). L'incompatibilité de ces deux activités au sein d'un même organisme se fait rapidement ressentir. La concurrence s'établit entre l'U.V.F. et le Touring club de France. Le conflit devient inévitable et éclate en 1926. Une nouvelle direction au Touring club de France, plus orientée vers le tourisme automobile et alarmée de l'aspect sportif du cyclotourisme, veut transférer la Fédération française des sociétés de cyclotourisme à l'Union vélocipédique de France. Légalement indépendante, la fédération refuse et s'émancipe. En 1939, la fédération compte 9 000 adhérents. Pendant la guerre, la volonté du gouvernement de Vichy d'intégrer la fédération à la Fédération française de courses cyclistes se heurte immédiatement à l'opposition des cyclotouristes. La F.F.S.C. envisage alors de continuer son activité sous des appellations différentes. L'énergie de René Touzet, membre du bureau, sauvera l'indépendance de la fédération. Toutefois, la F.F.S.C. doit accepter un président et des dirigeants imposés par le gouvernement, qui restent en place jusqu'en 1949.
En 1950, le président André Poge (1950-1954) et son équipe entreprennent une réforme du conseil d'administration. En 1950 et 1952, la fédération compte 14 000 membres. La désaffection du public pour le vélo entraîne une chute brutale des effectifs à partir de 1954 avec moins de 6 000 adhérents. À l'appel d'André Arnaud (1955-1959), la fédération révise ses statuts. L'administration est reprise en main sous la présidence de Léon Creusefond (1960-1968), avec une augmentation des effectifs. Sous Jacques Vicart (1972-1978), la fédération obtient la reconnaissance d'utilité publique. La signature d'un accord avec la Fédération française de cyclisme (F.F.C.) réserve la course et le cyclo-sport à celle-ci et le cyclotourisme à la F.F.C.T. Un protocole amélioré est signé avec la F.F.C. sous la présidence de Marc Debisse (1978-1986). Depuis 1986 (présidence de J.M. Autier), l'évolution se poursuit. Le Vélo club de Roubaix est créé en 1966 d'abord pour relancer le vélodrome qui ne servait qu'occasionnellement (Paris-Roubaix professionnel, Tour de France tous les deux ans, l'arrivée du Tour du Nord). Aussitôt, le V.C.R. est chargé par son président Pierre Prouvost d'organiser le départ du Tour de France à Roubaix.
En 1972, est créée la section cyclotourisme et l'année suivante le premier Paris-Roubaix cyclo. De 1976 à 1986, le V.C.R. remporte le challenge cycliste régional de la société la plus active. En 1977, l'équipe amateur LA REDOUTE est mise en place. Elle doit servir de base à la création du groupe professionnel LA REDOUTE MBK en 1979. Cette année voit aussi la création d'une section sport-études. En 1989, est créée une équipe de VTT, ainsi que le 1er Paris-Roubaix VTT. En 1992, est organisé le 1er mini Paris-Roubaix des écoles de cyclisme. En 1995, est crée le challenge Renouveau Métropole Piste. Le VCR occupe la deuxième place au classement des meilleurs clubs de France. Un club existe également aux Etats-Unis (Vélo Club Roubaix à Chicago).
Entrées 2001 8 et 2003 22 : Tennis de table.
Créateur fondateur du club de tennis de table Saint-Michel de Roubaix, Jean Devys fut successivement président de la ligue des Flandres de tennis de table (1967-1976), vice-président de la fédération française (1980-1996), membre du comité directeur de l'Union européenne (1984-1996), membre du Council de la fédération internationale (I.T.T.F., 1993-2001). Auteur de nombreux articles, Jean Devys collabore régulièrement à la revue France Tennis de Table dont il a été rédacteur en chef.
