Notice descriptive

Correspondance arrivée.

Correspondance adressée au directeur des Ardoisières (1883-1927), Louis Vierron (17 novembre 1834 – Noyal/Brutz (4Décédé le 3 janvier 1915 – Retiers(35)) (directeur, 1883-1909), à J. Pagnard (ingénieur, 1886), Guffroy (directeur, 1909-1912) : commandes, factures, reçus sur papiers à en-tête, 1883, 1886-1888, 1890-1898, 1900-1907, 1909-1914, 1918, 1920-1921, 1926-1927.

Documents extraits des archives des ardoisières par un collectionneur de papiers à en-tête : joint autres papiers à en-tête ne concernant pas les ardoisières (Gustave Schivre, serrurerie pour boulangers et pâtissiers, 18.. ; coutellerie et armurerie Jégu Dinomais fils, Craon, 19.. ; A. Cholet-Enoch, beurre, œufs, Caulnes, 192. ; veuve Lecoq, charbon et bois de chauffage, Dinan, 1930 ; fabrique de chaussures Fis Alainmat, Rennes, 1950).

Les ardoisières du Plessix à Coësmes (Ille-et-Villaine) sont créées en 1840, et exploitées par la Société des ardoisières d'Anjou siégeant à Angers. L'ardoise fabriquée à Coësmes rencontre un succès immédiat, de telle sorte que les ardoisières emploient 64 ouvriers en 1872, et produisent 1 322 500 ardoises en 1903. De 1907 à 1928, les ardoisières du Plessix emploient environ 200 salariés, qui entreprennent de nombreux mouvements sociaux au cours de cette période, dont trois grèves pour la hausse du salaire journalier, respectivement en 1907, 1912 et 1919. Face à la raréfaction de leurs débouchés, les ardoisières adoptent un système à chômage partiel en 1930, suivi du licenciement d'une partie de leurs effectifs en 1932, et de la cessation de leur activité l'année suivante. À l'origine répartis sur 10 ha, les bâtiments d'exploitation des ardoisières ont été, pour la plupart, détruits au début des années 1950.

Sources complémentaires : archives de la société, AD35, 83J.

Source historique : cet historique s'appuie sur l'Inventaire général du patrimoine culturel ; URL : http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/mersri_fr?ACTION=CHERCHERetFIELD_1=REFetVALUE_1=IA35000549