Notice descriptive

1. Historique des deux associations successives par Charles des Cognets, ancien membre du conseil d’administration. s.d.

Association française des mécanographes.

2. Statuts : formulaires de la Préfecture de police de Paris, correspondance, notes, reconnaissance d’utilité publique, modifications statutaires successives. 1947-1969.

3. Conseil d’administration : registre manuscrit des séances tenues par l’Association française de mécanographie (mai-novembre 1964), documents préparatoires aux conseils et aux bureaux par l’Association française des informaticiens (1974-1976). 1964-1976.

4. Comptes financiers : bilans (1960-1962), budgets (1962-1964), carte de membre actif pour l’année 1964. 1960-1964.

5. Sections régionales et relations avec le Ministère de l’Éducation nationale : correspondance reçue et envoyée par l’Association. 1961-1963

Association française des informaticiens.

6. Rapport d’enquête Informaticiens, qui êtes-vous, et où allez-vous ? 1974.

7.

• O 1 Informatique Hebdo : journal. 1973-1974.
• Bulletin de liaison AFIn. 1976.

8. Annuaire des informaticiens. 1972.

Seule publication, cet annuaire regroupe les noms de la plupart des professionnels de l’époque. Il présente aussi un contrat-type entreprise-société de service, une lettre-type d’embauche d’informaticien et une charte intra-entreprise définissant les règles d’éthique à respecter par ce type de personnel, car – à l’époque – il n’était pas considéré comme un employé standard. Des débats eurent d’ailleurs lieu sur la nécessité de militer pour un « ordre des informaticiens » comparable à ceux de certaines professions.

9. Adhérents : carte de membre. 1984.

Documentation.

10. Association française pour la cybernétique économique et technique (AFCET) : annuaire. 1972.

11. Société de statistique de Paris : programme du dîner-débat du 16 janvier 1975. 1975.

L'Association française de la mécanographie (54 rue Saint-Lazare, Paris (IXe)) est créée en 1950, avec pour objectif de rassembler les personnes contribuant au fonctionnement des matériels électrotechniques, dits de mécanographie, et de nouer des liens avec l'Association européenne des mécanographes. Rapidement, l'Association française de la mécanographie publie la Revue de la mécanographie à destination de ses membres. À la fin des années 1960, avec les débuts des méthodes de programmation informatique, les mécanographes se reconvertissent dans la programmation. L'Association française de la mécanographie organise alors des séances et des journées de formation et d'information permettant des échanges d'expériences au sein d'une profession en profonde mutation. Si la première génération d'ordinateurs est assez proche des matériels mécanographiques, le personnel informatique constitue, peu à peu, une profession à part entière. En conséquence, l'Association française de la mécanographie devient l'Association française des informaticiens et mécanographes, puis l'Association française des informaticiens, nom qu'elle conserve jusqu'à sa disparition en 1990. Le déclin des adhésions à l'Association française des informaticiens est provoqué par la formation aux nouvelles techniques des ingénieurs au sein d'écoles généralistes, mais aussi par l'offre de matériels et de progiciels mieux structurés de la part des fabricants. Le pic des adhésions à l'Association est donc atteint dès les années 1970-1975, avec plus de 2 500 adhérents annuels.

Cet historique s’appuie la notice de Charles des Cognets [2002 26 111, n°1].