En 1904, Émile Calberson fonde les Transports Rapides Calberson au Havre avec pour objectif de proposer des livraisons de colis et marchandises dans un délai très court. Il ouvre rapidement des bureaux à Paris et Rouen. Léon Calberson, reprend la société dès 1913 à la mort de son père. Le transport se fait premièrement par voie ferroviaire mais, dès la fin de la Première Guerre mondiale, le camion trouve sa place dans l’envoi de marchandises. Ce changement est soutenu par René Macquard, gendre d’Émile Calberson. Les Transports Rapides Calberson étendent leur champ de livraison dans la partie nord-ouest du pays. En 1926, les Transports Rapides Calberson deviennent la SARL Calberson. Des accords avec la Compagnie des chemins de fer du Nord sont passés et un entrepôt en gare de la Chapelle (Paris) leur est attribué pour le stockage de marchandises. En 1928, la société ouvre des bureaux à Roubaix, puis à Lille et Tourcoing. Suivent des bureaux en Normandie et Picardie. Des désaccords naissent entre Léon Calberson et René Macquard qui amènent la société au bord de la faillite. René Macquard entre en contact avec André Crescent, dirigeant de la société France Transport Domicile et actionnaire majoritaire de la société Calberson. Léon Calberson quitte la tête de la société familiale laissant René Macquard et André Crescent décider du futur des Transports Rapides Calberson.
En 1931, la SARL Calberson devient une société anonyme et s’appelle désormais Société Nouvelle des Transports Rapides Calberson (SNTR). Le sud et le sud-ouest s’ouvrent à la SNTR dès 1934 et des succursales à Bordeaux, Toulouse et Saintes voient le jour. Entre 1939 et 1941 les rachats des Transports Carre et de la société des Transports rapides Dusolier permettent à la SNTR d'étendre son réseau sur le territoire français dans le secteur de la livraison. Devenant une société renommée dans son secteur, Calberson entre en contact avec des sociétés de transports et noue des liens avec des correspondants comme Danzas dans des régions où ils sont peu représentés, par exemple dans l’est. Guy, le fils d’André Crescent, se voit confier la présidence de filiales de la SNTR comme la société de Transports Savin et Cie. En 1961, la Société de contrôle et d'exploitation des transports auxiliaires (SCETA), filiale de la SNCF, devient actionnaire majoritaire de Calberson.
En 1963, Guy Crescent succède à René Macquard à la direction de la SNTR. Il met en place des prises de participations dans de nombreuses sociétés de transport et investit dans le rayonnement de la société notamment à l’étranger avec un développement international intense intégrant le fret maritime dans leur domaine. En 1969, l’inauguration de l’entrepôt Macdonald pour Phillips devient la « vitrine de Calberson ».
En 1966, Calberson s’intéresse également aux sponsorisations notamment dans le domaine des courses automobiles.
En 1972, une nouvelle société est créée afin de regrouper le trafic hors France de Calberson : Calberson International, qui devient rapidement la filiale Calinter.
Dans les années 1980, Guy Crescent laisse sa place à Rudolphe Lambert. Jacques Bonte et Charles-Henry Broussaud se succèdent également à la tête de la société dans les années 1990.
En 1995, Calberson est intégré à la société Geodis sous la direction de François Branche.