Le souci initial que nous avions d'appliquer un échantillonnage pour un tri sélectif des 130 groupes que compte la Vie Nouvelle, a été finalement abandonné ; la configuration géographique en honneur dans le mouvement n'étant pas calquée sur...
Le souci initial que nous avions d'appliquer un échantillonnage pour un tri sélectif des 130 groupes que compte la Vie Nouvelle, a été finalement abandonné ; la configuration géographique en honneur dans le mouvement n'étant pas calquée sur l'organisation administrative de la France. Ce choix risquait de poser des problèmes évidents d'adéquation. Nous avons alors pris le parti d’ennuyer le chercheur en gardant toute l'information concernant les groupes : les interminables listes de participants aux différentes sessions, les listes par ordre alphabétique de tous les membres des groupes de 1961 à 1970. Cette diversité et la redondance qu'elle peut susciter constituent la gangue dont il faut se débarrasser pour tirer de nombreux parties des sommes d'informations que comportent les dossiers résumant la vie des groupes : utilisation d'ordre statistique, ou essai de lecture du sens de l'engagement dans la ligne du mouvement à travers les correspondances que les membres adressent volontiers aux responsables des groupes pour justifier leur admission, ou la nouvelle orientation qu'on entend donner à son engagement.
Par ailleurs, le concours que les groupes apportent à la maturation de la réflexion organisée par les différents secteurs de la Vie Nouvelle se lit nettement dans ces dossiers ; on y découvre avec beaucoup de surface, l'engagement politique de groupes en contact direct avec les zones de turbulence syndicale : c'est le cas du groupe politique de Besançon qui dépasse les seuls soutiens de principe pour s'engager résolument dans la lutte des ouvriers de LIP ; "signe plus prophétique des lendemains en lesquels nous espérions" (dossier 60 AS 78).