Notice descriptive

Cette entrée est constituée de déclarations de carrière, de fiches de salaire, de bulletins de paie, de dossiers et registres d'entrées et de sorties du personnel de 97 entreprises dont l'activité était la fabrication de textiles.

Sauf indication contraire, les documents se présentent sous forme de registres.

C'est l'accord local du 20 août 1957 qui porte la création d'une Caisse de retraite pour les employés, techniciens et agents de maîtrise du textile (ETAM) de l'agglomération de Roubaix-Tourcoing. Elle ferme définitivement le 1er septembre 1999 ses caisses complémentaires situées au 114 boulevard d'Armentières. Elles sont absorbées par le groupe VAUBAN (Boulevard Vauban à Lille).

Chronologie détaillée :

• Accord local du 20 août 1957 portant création d’une Caisse de retraite pour les employés, techniciens et agents de maîtrise du textile (ETAM) de l’agglomération de Roubaix-Tourcoing.
• Accord national du 2 avril 1958 (institution d’un régime de retraite complémentaire pour les ETAM).
• Agrément de la CARTEX par arrêté du ministère de la Santé Publique et de la Population du 24 avril 1959.
• 1er siège de la caisse CARTEX au 28 rue Nain à Roubaix.
• Accord collectif d’adhésion de la Vallée de la Lys le 18 avril 1958.
• Affiliation de la CARTEX à la Fédération nationale des institutions de retraite par répartition (FNIRR) le 1er juillet 1959.
• Accord paritaire national du 18 mars 1959 portant la création d’un régime de retraite pour le personnel ouvrier du textile.
• Accord local du 26 juin 1959 instituant, à effet du 1er octobre 1959, un régime de retraite complémentaire pour les ouvriers du textile des entreprises adhérentes au Syndicat patronal textile de Roubaix-Tourcoing.
• Création de l’Institution de retraites complémentaires du textile (IRCOTEX) le 1er octobre 1959 (application de l’accord local du 26 juin 1959), premier siège : 28 rue Nain à Roubaix.
• L’IRCOTEX est affiliée à l’Union nationale interprofessionnelle des retraités solidaires (UNIRIS) qui regroupe, en 1959, 21 000 entreprises et 1 100 000 cotisants.
• Achat de l’immeuble 114 boulevard d’Armentières à Roubaix (transfert des sièges le 20 octobre 1959).
• 8 décembre 1961 : accord portant création de l’Association des régimes de retraite complémentaires (ARRCO).
• 14 février 1962 : adoption des statuts de l’ARRCO.
• 17 juin 1970 : décision ARRCO de création d’un Centre informatique national.
• 1971 : projet du Service Informatique commun avec les caisses du groupe Vauban.
• 29 décembre 1972 : loi de généralisation de la retraite complémentaire, signature de la convention d’indivision et création par l’ARRCO d’un fichier des entreprises adhérentes (FEA) et d’un fichier des reconstitutions de carrières (FRC).
• 1973 : mise en place de la coordination automatisée par l’ARRCO.
• 1er juillet 1979 : paiement à échoir des allocations CARTEX et paiement d’un demi trimestre exceptionnel FNIRR.
• 1er avril 1983 : accord sur la retraite à 60 ans.
• 1984 : agrandissement des locaux du 114 boulevard d’Armentières à Roubaix.
• 1er janvier 1987 : 1ère augmentation du taux d’appel des cotisations du régime facultatif.
• 1990 : il n’y a plus que 25 000 travailleurs dans l’industrie textile à Roubaix-Tourcoing (dont 10 000 affiliés à la CARTEX), contre 100 000 quarante ans plus tôt. Parallèlement le nombre de retraités n’a cessé de croître.
• 31 décembre 1998 : la caisse CARTEX rejoint la Caisse interprofessionnelle de retraites par répartition pour l’industrie et le commerce (CIRRIC), avec l’Institution complémentaire du textile (IRCOTEX, créée en 1989) et l’Institut de retraite Vauban UNIRS (IRV-UNIRS, créée en 1974, anciennement Caisse ouvrière de retraites de l’industrie textile et de la soierie (CORITEX, créée le 16 mars 1960)).
• 1er septembre 1999 : fermeture définitive des caisses complémentaires situées au 114 boulevard d’Armentières. Elles sont absorbées par le groupe VAUBAN (Boulevard Vauban à Lille) puis par Humanis au sein d’Humanis Retraite ARRCO (HRA).
• 1er janvier 2001 : la Caisse de retraite AGIRC ALTEA prend la suite en 2001 des opérations de IPCASMO (Institution de prévoyance des cadres et assimilés des sociétés de mécanique et d’optiques, créée en 1948) lors de la fusion avec la CARVAL (institution de retraite des cadres du Groupe Vallourec, créée en 1947).
• 1er janvier 2004 : la CIRRIC, la Caisse interprofessionnelle de retraite et de prévoyance pour les salariés (CIRPS, créée le 27 décembre 1955) et l’Institution de retraite complémentaire interprofessionnelle de la région Nord (IRCI-Nord, créée le 30 décembre 1968) fusionnent pour donner naissance à l’Institution de retraite complémentaire du Nord, de l’Est et de l’Ouest (IRNEO, créée le 1er janvier 2008).
• 1er janvier 2004 : L’IPSIE est l’Institution technique de prévoyance sociale interentreprises en charge des professionnels géomètres-experts, topographes. Cette caisse de retraite a été créée en 1957 et a rejoint au 1er janvier 2004 la CARCOM, l’ICIRS et l’IRSIM, sous le nom d’ABELIO.
• 2005 : la caisse de retraite ARRCO-ABELIO (ARRCO créée en 1956 sous la dénomination Caisse de retraite interprofessionnelle - CRI) est une institution appartenant au groupe de protection sociale Groupe CRI puis IONIS, issu des accords Renault de 1955. Elle fusionne avec ABELIO (ex-IRSIM), la CRIP (Caisse de retraite interprofessionnelle couvrant les concierges, gardiens et employés d’immeubles, créée en 1966), la CRIA (Caisse de retraite interentreprises agricoles, créée en 1963) et la CRISA (Caisse de Retraite Interentreprises Spatiales et Aéronautiques, créée en 1956) pour prendre le nom ABELIO. Elle reprend au 1er janvier 2010 les opérations de l’IPRIS (Institution paritaire de retraites interprofessionnelles des salariés, créée en 1962).
• 1er janvier 2006 : la Caisse de retraite AGIRC ALTEA prend la suite des opérations d’IPECA-Retraite (Institution de prévoyance des entreprises de construction aéronautique, créée en 1947 et fusionnée en 2003 avec la CAPIM (Caisse de prévoyance des cadres des industries mécaniques, de la mécanique générale, des automobiles et cycles, de l’aviation (accessoires et pièces détachées) et des industries connexes, créée en 1947) pour évoluer sous le nom d’ALTEA).
• 1er janvier 2008 : l’IGIRS (Institution générale interprofessionnelle de retraite des salariés, créée en 1957) rejoint l’IRNEO.
• 1er janvier 2010 : la Caisse de retraite AGIRC ALTEA prend la suite des opérations d’IRRAPRI (Institution de retraite par répartition AGIRC du groupe APRI. Créée en 1947, elle est rejointe fin 2002 par IRCA-MF (Institution de retraites des cadres de la bourse et des marchés financiers, créée en 1949), et intègre toujours sous le même nom en 2005 l’IPERCES (Institution interprofessionnelle de prévoyance et de retraite des cadres et assimilés, créée en 1948)).
• 1er janvier 2011 : NRA (Novalis Retraite Agirc) est créée à l’issue de la fusion de NOV RC (Novalis retraite cadres, créée en 1998 issue de la fusion de l’IMRV (caisse de retraite complémentaire des cadres de la métallurgie, créée en 2004 par la fusion de la CAPRICEL (Caisse autonome de prévoyance et de retraite complémentaire qui représente les travailleurs des industries de la construction électrique et de l’électronique, créée en 1947) et de l’IRV (Institution de retraite Vézelay, créée en 1997)) et de l’URC (Union de Retraite des Cadres, créée en 2000) et de la CIRCIA (caisse de prévoyance de la société française des pétroles BP, ainsi que celle de la Société Générale des Huiles de Pétrole, créée en 1999 et fusionnant en 2010 avec la CARICA-BP en gardant son nom).
• 1er janvier 2015 : IRNEO, ARRCO-ABELIO et Novalis Retraite Agirc (NRA) donnent naissance à Humanis Retraite ARRCO (HRA)
• 1er janvier 2015 : NRA fusionne avec AGIRC ALTEA et la CGRCR (Caisse générale de retraite des cadres par répartition, issue de la fusion en 2007 de la CAVCIC (Caisse d’allocations vieillesse pour les cadres de l’industrie et du commerce, créée en 1947) et de la CGRCR-R créée en 1947) qui prend le nom de Humanis Retraite Agirc.

Fonds communicable et reproductible suivant les délais légaux prévus par le Code du patrimoine pour les archives publiques.

À ce titre, les cotes 1-220, 258, 273, 275, 282, 286, 288-289, 292-294, 320-325, 338-344, 347, 354-359, 361, 373-375, 377-378, 380-384, 386-391, 449, 453-454, 457-467, 469, 475-485, 492, 504-506, 508-510, 550, 556, 560-578, 585, 597-598, 605, 608-611, 613, 651-669, 678, 682-683, 759-772, 775-776, 783, 787-788, 790-791, 796-800, 806-809, 811-817, 820, 841, 868-874, 878-882, 886-889, 899-904, 911, 919-931, 933, 936, 944-946, 948-950, 974-985, 1005-1027, 1065-1068, 1070-1073, 1077-1078, 1091, 1118-1126, 1130, 1134, 1142-1146, 1180-1184, 1193-1199, 1279, 1282-1312, 1333-1336, 1349-1350, 1352, 1359, 1385-1386, 1388-1393, 1399-1403, 1413, 1466, 1476-1477, 1492-1493, 1496-1503, 1506-1507, 1528-1531, 1536, 1545, 1555, 1557-1558, 1561, 1565-1588 sont soumises à un délai de 50 ans (vie privée, jugement de valeur sur une personne ou document qui révèle un comportement et dont la divulgation pourrait nuire à son auteur) à compter de la date du document le plus récent.

La réutilisation des documents extraits du fonds est gratuite et libre, sous réserve des dispositions relatives aux droits de propriété intellectuelle et au respect de la vie privée (voir les modalités d’application sur le site internet des ANMT).