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Fonds communicable et reproductible suivant les délais légaux prévus par le Code du patrimoine pour les archives publiques.
La réutilisation des documents extraits du fonds est gratuite et libre, sous réserve des dispositions relatives aux droits de propriété intellectuelle et au respect de la vie privée (voir les modalités d’application sur le site internet des ANMT).
Bernard Pauc fut à la foi prêtre de la Mission de France, prêtre-ouvrier, chauffeur-receveur des transports en commun de la communauté urbaine de Bordeaux (CGFTE), militant Confédération Générale du Travail (CGT), membre de l'Action catholique ouvrière (ACO) et membre du Parti communiste français (PCF). Ce fonds est ainsi composé d'archives personnelles, d'archives en rapport avec sa mission de prêtre-ouvrier, d'archives en rapport avec ses activités de militant CGT, mais aussi ses activités associatives. Il contient 5 cassettes audio.
Ce fonds est entré aux Archives nationales du monde du travail en 2007. Bernard Pauc s'assure de la conservation de ses archives en rédigeant une lettre de don à Bordeaux le 31 mai 1995 par laquelle il lègue ses archives à l'association Équipe nationale des prêtres-ouvriers (ENPO). C'est son ami André Soulas qui rassembla ses documents et en fit un traitement préalable. C'est pourquoi on retrouve sur certaines pièces du fonds des numéros verts sans rapport avec le classement fait par l'archiviste. C'est lui qui prit contact avec le Centre des archives du monde du travail (CAMT) pour que...
Ce fonds est entré aux Archives nationales du monde du travail en 2007. Bernard Pauc s'assure de la conservation de ses archives en rédigeant une lettre de don à Bordeaux le 31 mai 1995 par laquelle il lègue ses archives à l'association Équipe nationale des prêtres-ouvriers (ENPO). C'est son ami André Soulas qui rassembla ses documents et en fit un traitement préalable. C'est pourquoi on retrouve sur certaines pièces du fonds des numéros verts sans rapport avec le classement fait par l'archiviste. C'est lui qui prit contact avec le Centre des archives du monde du travail (CAMT) pour que les archives de Bernard Pauc soient conservées à Roubaix. Par un contrat du 1er juillet 1993, les archives de l'ENPO sont déposées au CAMT.
Bernard Pauc est né le 31 décembre 1923 à Neuilly-en-Thelle (Oise) au sein d'une famille chrétienne. Il a reçu une éducation religieuse qui le mène tout naturellement au séminaire d'Evreux (Eure) en 1941. Malgré deux années d'interruption (un an de service militaire et un an de professorat au petit séminaire d'Evreux), il entre au séminaire de la Mission de France à Lisieux (Calvados). Il est finalement ordonné prêtre en 1948 à l'âge de 25 ans. Il occupe d'abord une place de prêtre dans les paroisses de Saint-André de l'Eure et de Nonancourt (Eure), de 1948 à 1963. Au terme de cette...
Bernard Pauc est né le 31 décembre 1923 à Neuilly-en-Thelle (Oise) au sein d'une famille chrétienne. Il a reçu une éducation religieuse qui le mène tout naturellement au séminaire d'Evreux (Eure) en 1941. Malgré deux années d'interruption (un an de service militaire et un an de professorat au petit séminaire d'Evreux), il entre au séminaire de la Mission de France à Lisieux (Calvados). Il est finalement ordonné prêtre en 1948 à l'âge de 25 ans. Il occupe d'abord une place de prêtre dans les paroisses de Saint-André de l'Eure et de Nonancourt (Eure), de 1948 à 1963. Au terme de cette période, il est nommé à Lormont (Gironde) puis au Grand Parc et aux Aubiers à Bordeaux (Gironde). En 1965, Rome autorise les prêtres à reprendre le travail interdit en 1954 dans les chantiers et les usines. Dès l'année suivante, Bernard Pauc est embauché à temps partiel dans une société de transports. Il rejoint en 1969 une équipe de prêtres-ouvriers composée originellement de A. Soulas, Manu Bertho et lui-même. Ils remplissent alors en équipe le ministère de prêtre-ouvrier dans le cadre de la mission ouvrière de Bordeaux. Il postule finalement à la Compagnie générale française des transports et entreprises (CGFTE) où il est embauché en 1970 en tant que machiniste-receveur (chauffeur de bus), avant d'être titularisé en 1971. Bernard Pauc milite de manière active au sein de la Confédération générale du travail (CGT) en tant que salarié de la CGFTE. Mais ses engagements ne s'arrêtent pas au milieu syndical, il appartient à des associations comme l'Action catholique ouvrière (ACO), et s'engage dans plusieurs combats comme l'Appel des Cent (1983), l'affaire Benaffane (2000), ou l'Institut d'Histoire. Il quitte finalement la CGFTE et prend sa retraite en 1989, mais continue de participer aux activités syndicales et associatives. Le 28 mars 1998 est l'occasion pour lui de fêter son jubilé sacerdotal (50 ans de prêtrise) dans la cité des Aubiers à Bordeaux. Il entre finalement en 2000 dans la résidence pour personnes âgées Maryse Bastiè à Bordeaux, en compagnie d'André Soulas. Il y restera jusqu'à son décès en 2003 à Bordeaux. Il est inhumé au cimetière de la Chartreuse à Bordeaux dans le caveau des prêtres du diocèse.
Aux Archives nationales du monde du travail (Roubaix) :
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