Ce fonds comprend uniquement des volumes de comptabilité provenant de deux services : les bibliothèques de gares et les messageries de journaux.
La comptabilité des bibliothèques de gares est la plus volumineuse et représente à elle seule 431 articles. L'essentiel est formé par un ensemble de grands livres (299 articles) couvrant en gros les années 1881 à 1946.
Le classement de ces volumes a été une tâche ardue, mais il a permis de voir l'histoire du développement de cette comptabilité.
Nous avons été guidés dans ce travail, au départ, par la numérotation d'origine de ces registres et...
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Ce fonds comprend uniquement des volumes de comptabilité provenant de deux services : les bibliothèques de gares et les messageries de journaux.
La comptabilité des bibliothèques de gares est la plus volumineuse et représente à elle seule 431 articles. L'essentiel est formé par un ensemble de grands livres (299 articles) couvrant en gros les années 1881 à 1946.
Le classement de ces volumes a été une tâche ardue, mais il a permis de voir l'histoire du développement de cette comptabilité.
Nous avons été guidés dans ce travail, au départ, par la numérotation d'origine de ces registres et leurs intitulés. C'est ainsi que vers 1895 nous trouvons déjà quatre séries distinctes de grands livres : une série géographique par bibliothèques de gares, deux séries par matière (grands livres par journaux et par éditeurs, toutes deux par ordre alphabétique), enfin une série intitulée "comptes généraux", créée en 1881. Chacune de ces séries comporte une numérotation indépendante, les trois premières étant incomplètes puisqu'elles ne nous sont parvenues respectivement qu'à partir des n° s 18, 5 et 13 (elles semblent être antérieures à 1881, si l'on se réfère au nombre d'années contenues par volume à cette époque).
Par la suite, on voit se créer d'autres séries indépendantes [Voir le tableau des créations de séries], soit parce que de nouveaux débouchés furent trouvés (exemple : installation de bibliothèques dans le métro, dans les hôtels), soit parce que certaines branches d'activité prirent une telle importance que l'on préféra leur donner une comptabilité distincte. C'est le cas des "Comptes Messageries" qui, à partir de 1911 constituent une série à part, alors qu'auparavant ces comptes formaient une rubrique dans les grands livres des journaux de province et des journaux illustrés. A son tour cette série prit une telle importance qu'elle donna naissance à une ensemble de séries distinctes et de sous-séries internes [Voir le schéma des grands livres Journaux]. En effet, parfois, sans que l'on y voit toujours beaucoup de logique [Pourquoi créer, par exemple une série distincte pour la ligne nord-sud du métro (voir 148 AQ 17)], la diversification des grands livres se fit par la simple création de sous-séries portant un intitulé distinct, mais restant numérotées d'une manière continue dans l'ordre chronologique de la série. Par exemple, dans les grands livres classés par réseaux ferrés et par bibliothèques on prit petit à petit l'habitude de prendre des livres distincts par réseau, mais ils sont numérotés ensemble par année [Voir le schéma des gares par réseaux].
Toutes ces difficultés nous ont amenés à modifier le classement d'origine de ces grands livres en les regroupant par sous-séries logiques. Mais nous avons cru utile pour le lecteur de dresser des tableaux de concordance entre la numérotation ancienne et celle que nous avons adoptée, car les renvois qui sont faits de volume à volume parfois, le sont, bien entendu, suivant la numérotation primitive.
Pour les journaux comptables, le journal centralisateur ne forme une série distincte que de 1928 à 1935. On peut pallier ce manque par la main-courante qui forme un ensemble assez continu de 1919 à 1944. Nous possédons aussi une série complète des comptes d'achat journaux de 1919 à 1937, mais les renseignements qu'elle fournit semblent assez décevants. Par contre, ont été conservés de très intéressants états des ventes depuis 1892 et qui se poursuivent jusqu'en 1935.
Les comptes des Messageries de journaux offrent un ensemble de grands livres assez fragmentaire, alors que le journal est complet de 1920 à 1937 et qu'un certain nombre de livres des balances, des dépenses amortissables et même des appointements ont été conservés.