Notice descriptive

« Houillières, Forges et Fonderies du Creusot », Bordereaux de remises d'effets chez F.A. Seillière et correspondance, 1837. Convaincu par Adolphe Schneider et par son beau-père Louis Boigues, François-Alexandre Seillière participe de manière déterminante au capital de la société constituée en 1836 pour l'achat et l'exploitation des forges du Creusot et de l'usine de Montchanin. Il continuera à financer l'affaire sous forme de compte-courant.

• Lettre d'Ed. Honoré au Président du Conseil des Manufactures, datée du 16 décembre 1837, au sujet des capacités et de la moralité d'un employé, et lettre d'accompagnement de Louis Boigues à Schneider (le 27 décembre).
• Lettre de Schneider frères à F.A. Seillière, du 15 avril 1837, concernant les comptes d'adjudication du Creusot.
• Nombreux bordereaux de remises d'effets à F.A. Seillière, avec signature et annotations importantes et variées de Schneider, cite MM. Renouard et Bardel c/o Seillière.
• Lettre de Schneider à Bardel (du 6 novembre 1837),
• Traite vierge de « Schneider frères »,
• 2 lettres de Morson (?) à Schneider, 17 juin 1837, « J'ai préparé la rédaction du jugement dans l'affaire du Creusot », et demande de précisions, lui envoie le projet rédigé (5 août 1837).

« Compagnie Schneider, Entreprise générale du Transport des Tabacs, des Poudres à Feu et du Matériel de la Régie », Remises de mandats et d'effets à l'encaissement chez F.A. Seillière, 1834-1837. Installé 31 rue Chantereine, dans une dépendance de l'hôtel de François-Alexandre Seillière, Adolphe Schneider prend en 1828 le marché du bois destiné au chauffage des casernes, en 1829 celui du transport du tabac et des poudres à feu. En 1830, il organise les opérations de fourniture générale de l'expédition d'Alger.

• « Cie Schneider », 31 rue Chantereine, remises adressées par Sonnet, p/o Schneider aîné.
• nombreux bordereaux, avec indication des tirés et agents, Conseillant à Bordeaux, Oppermann, Baguenault, Vernes, Kappelin (imprimeur-lithographe) et Duvert (nombreux papiers) à Paris, Descours-Récamier et Coubayon-Vetter à Lyon, Mazurié à Brest (nombreux), Viard agent des Transports de la Guerre à Metz, Le Monnier à Rouen, Beaussier à Lille, Galline à Marseille, Serres à Montpellier, Debenesse à Strasbourg (nombreux) (Année 1834),
• nombreux bordereaux, avec indication des tirés et agents, Rougemont, Théroude, Levainville-Fascie, Oppenheim, Fould-Oppenheim, Haussmann frères, MM. Hottinguer, Mallet frères à Paris, Deschamp-Pelcot à Honfleur, Duroux-Delhomme commissionnaires de roulage et agents à Toulouse, Paul Lesueur à Bordeaux, Mazère et Vilary à Toulouse, Cobayon-Vetter, nos agents près la Manufacture de Lyon (Année 1835),
• très incomplète : 3 traites de décembre, sous l'en-tête : « Entreprise générale des Transports de la Guerre et des Tabacs, Poudres à Feu et Matériel de la Régie » (Année 1836).
• nombreux bordereaux de remise (à payer et à encaisser), sous les deux en-têtes, André-Cottier à Paris, Florent à Lille, ordonnances de virements du ministère de la Guerre de 90 000, 97 000, 149 000 francs, pièce relative à l'assurance du navire Sainte-Anne, par la Compagnie havraise et parisienne, 2 certificats du capitaine du navire « la Nouvelle Orléans, en départ pour la ville de ce nom », reconnaissant avoir reçu de A. Buquet, agent de transport des tabacs au Havre, le prix de 220 francs pour prix du passage de Léon Dutreuil à l'entrepont, « avec une cabane à lui seul et nourri avec l'équipage pour tout ledit voyage », et la somme de 150 francs à lui remettre à l'arrivée (11 janvier 1837) (Année 1837).
• Correspondance de Schneider aîné (Adolphe) avec Bardel et le notaire Prévoteau (1837), à propos de la ratification d'un acte de vente mobilière (?).

Courrier adressé à F.A. Seillière et Schneider aîné par Zwilchenbart, leur correspondant de Liverpool, 1837. Lettres adressées de Liverpool à Schneider aîné et F.A. Seillière, entre février et décembre 1837 par R. Zwilchenbart et Cie, leur correspondant dans ce port, concernant :

• la conjoncture économique, le cours des produits textiles, des propositions d'opérations conjointes sur céréales ou matières premières textiles, pour F.A. Seillière,
• les négociations engagées pour leur compte avec Lewis pour la fabrication de slide lathes, et avec W. Collier de Manchester, J and J. Fox, de Derby, pour celle de « machines à planer » destinées au Creusot, pour Schneider aîné.

Correspondance adressée par Xardel, avoué à Nancy, à Schneider aîné, 1837.

• Plusieurs lettres de Me Xardel à Schneider aîné, 31 rue de la Victoire à Paris, concernant son assignation contre les héritiers Pouilly, à propos du paiement des intérêts dus sur divers contrats de constitution de rentes souscrits de 1771 à 1775 par M. de Custine, et transportés à M. Schneider. La comtesse de Beaufort, née Adélaïde de Pouilly, est héritière de M. de Pouilly qui avait cautionné ces divers actes.
• Lettre de Schneider aîné (du Creusot) à F.A. Seillière, à propos de cette affaire (le 15 juin 1837)
• Copie de l'arrêt (favorable à Schneider, rendu le 26 juin 1837 par la Cour d'Appel de Nancy).

Correspondance adressée par Jules Coste, de Gien, à Schneider aîné, 1835-1837 (Bois).

• 21 lettres concernant la fourniture de bois, la propriété de Cormont (Loiret), l'école que se propose de faire son fils…
• Complément de lettres adressées à F.A. Seillière par Coste père et fils, à Châlon s/Saône, en liquidation en juin 1837 (cite M. Blondeau, Grozelier…). La dernière lettre, accompagnée d'un décompte, est adressée le 13 octobre 1837 à Charles Renouard.

Lettres et billets adressés par L. Boigues à Schneider aîné et F.A. Seillière, 1835-1837.

• Remises à l'encaissement pour le compte du Creusot,
• Demandes de lettres de crédit en faveur du capitaine Auguste de Rugy et du général Lamy pour le correspondant d'Alger (une lettre est adressé à MM. d'Eichtal et Cie, avec lettre de garantie de Boigues),
• Demandes de lettres de crédit en faveur de Edouard Goupil (?), auditeur au Conseil d'Etat pour Anvers et l'Allemagne
• Lettres à M. Bardel, Maison Seillière à Paris, à propos d'une lettre adressée à Fourchambault.

Correspondances diverses adressées à F.A. Seillière et aux frères Schneider, 1837.

• Lettre de Ziegenhager, de Strasbourg, à F.A. Seillière (21 novembre 1837),
• Lettre du général Daullé à Schneider (25 avril 1837), recommande l'embauche d'un jeune homme,
• Lettre du général Deponthou au général Daullé, même affaire (22 avril 1837),
• Lettre du général Daullé à Schneider (?) (29 octobre 1837),
• Lettre à Schneider de Dumini qui demande une avance de 25 000 francs « C'est un service d'ami que je vous demande… » (8 août 1837),
• Lettre de Denis, avoué à Sedan, à F.A. Seillière, pour une instance Henry et Desrousseaux (9 octobre 1837),
• Lettre de recommandation d'Eugène Millet (Comité des Asiles pour l'Enfance) à Schneider aîné (1er octobre 1837),
• Lettre de Marin, à Nîmes, à Schneider aîné, à propos de l'adjudication à Roux-Carbonnel des travaux de la prison de Fontevrault (10 octobre 1837),
• Lettre à Schneider, signée Amédée, à en-tête Direction de « La France maritime » (30 août 1837),
• Lettre de Schmitz à Schneider aîné (31 octobre 1837),
• Lettre de Mérillon (?), à Schneider aîné, banquier rue Chantereine, datée du 21 mai (1837 ?) : « Je vous renvoie le mémoire en question… il faut faire deux copies de ce mémoire. Vous adresserez l'une des deux au ministre des finances, avec une lettre d'envoi, que vous déposerez à l'administration des domaines. L'autre copie, signée de vous (souligné), me sera remise, pour l'usage que vous savez. Il y a urgence, grande urgence. Tout à vous. »,
• Lettre de Randouin à Schneider (6 novembre 1837),
• Lettre de Chevret, à Lyon, à Amédée Lefebvre, avocat à Paris (26 mars 1837), refus de Seillière d'accepter des traites,
• Copie de lettre de Ch. Bretschneider, de Marseille, à F.A. Seillière (7 avril 1837). Sur le conseil de MM. Cassous, Cadet et fils, il lui propose de participer à la prochaine adjudication de fourniture de bois du Nord, à Toulon.
• Copie de la réponse de F.A. Seillière (15 avril 1837) : « Il me serait très agréable de pouvoir entrer en liaison d'affaires avec M. Ch. Holtz, de Riga, que vous représentez… Je me chargerai volontiers d'être votre banquier à Paris… ». Il propose d'assurer le paiement des factures par le ministère, moyennant une commission de 1 %.