Notice descriptive

Compagnie des produits chimiques d'Alais et de la Camargue puis Compagnie des produits chimiques d'Alès, Froges et Camargue puis... ...Ouvrir le détail

  • Compagnie des produits chimiques d'Alais et de la Camargue puis Compagnie des produits chimiques d'Alès, Froges et Camargue puis Péchiney. Société du Duralumin puis Cégédur.
  • Présentation du contenu

    Le fonds porte principalement sur l’administration et la comptabilité de la société. On trouve également quelques dossiers commerciaux ou sur des projets d’ingénierie.

     

     

  • Historique de la conservation

    Le fonds de la Duralumin a été transféré par l'Institut de l'histoire de l'aluminium missionné par Rio Tinto France (RTF, ancien Pechiney) le 5 décembre 2022 par lettre de don du 5 septembre 2022, avec d'autres fonds de sociétés filiales : celui de la Société générale du magnésium (SGM, 2022 13), celui des Métaux purs Pechiney Outreau (MPO, 2022 14) et celui de la Société française d'électro-métallurgie (SOFREM, 2022 16).

  • Statut juridique
    Archives privées
  • Présentation du producteur

    En 1912 est créée la Société du duralumin, spécialisée dans la fabrication de l'alliage qui porte son nom. Elle est fondée par la société Électrochimie (devenue ensuite l’Aluminium Français (AF)) et la Société d’électrométallurgie de Dives sous l’influence d’Henry Gall pour exploiter les brevets Wilm. À l’origine, il s’agit d’une société commerciale faisant travailler à façon les Établissements de Dives et du Kremlin-Bicêtre.

    En 1915, elle acquiert l’usine du Kremlin-Bicêtre appartenant à la Société Électrochimie, avant d’acheter l’usine de Desclers-Faviers à Faremoutiers en 1917, puis une autre usine au Bourget en 1926. Son activité s’accroit particulièrement en 1917 en raison de l’augmentation des commandes aéronautiques liées à la Première Guerre mondiale, avant de connaître un ralentissement après 1919. En 1930, elle revend l’usine du Kremlin-Bicêtre mais acquiert l’usine de Couzon-Rive-de-Gier en 1935. Son capital est alors entièrement détenu par la Compagnie de produits chimiques et électrométallurgiques Alès, Froges et Camargue (AFC), par la société Électrochimie et par la Compagnie générale d’électro-métallurgie (CGEM, issue de la fusion de la Société d’Électrométallurgie de Dives et d’usines de la Compagnie générale d’électricité). La société possède alors trois usines : Couzon, Le Bourget et Faremoutiers.

    En 1943, la Société du duralumin, l’AF et la CGEM décident de cesser d’exploiter directement et séparément leurs usines. Elles fusionnent partiellement et confient cette exploitation à une filiale commune issue de cette fusion, créant ainsi la Compagnie générale du duralumin et du cuivre (Cegédur). Cette filiale de Pechiney et de la CGE poursuit donc l’exploitation des usines du Bourget, de Faremoutiers et de Couzon de la Société du duralumin, mais aussi de l’usine de laminage de Chambéry de l’AF et des usines de Dives, Boisthorel, Tillières, Vitry-sur-Seine et du Palais-sur-Vienne de la CGEM. Elle transforme les métaux non ferreux : aluminium et cuivre.

    En 1946, la Société du duralumin change de raison sociale, devenant la Société d’exploitations et d’intérêts chimiques et métallurgiques (Seichimé).


    En 1966, le souci de réaliser, à la veille de la dernière étape du marché commun européen, un ensemble capable de résister à la concurrence internationale conduisit vers une nouvelle fusion, celle de Pechiney avec Tréfimétaux, lui-même issu de la fusion des Tréfileries et laminoirs du Havre (TLH) et de la Compagnie française des métaux (CFM), entraînant par conséquent la réunion des départements aluminium de Tréfimétaux et de Cegédur, sous le nom de Société d’applications métallurgiques puis de Cegédur GP (Groupe Pechiney). Cette fusion est effective en 1967. Cette nouvelle société se spécialise dans l'aluminium et ses alliages tandis que Tréfimétaux GP se consacre aux alliages cuivreux.

    En 1971 interviennent un apport-fusion de la société Cegébat GP puis une cession d’actions de Cegédur GP à la Compagnie Pechiney, ce qui conduit à un nouveau changement de dénomination de Cegédur GP, qui devient Cegédur Société de transformation de l’aluminium Pechiney (ou Cegédur Pechiney) en 1972.

  • Mode de classement

    Le plan de classement suit l'organisation des fonctions de l'entreprises : administration et fonctionnement de la société, personnel, comptabilité, finances, ingénierie et projets, commercial.

  • Tris et éliminations

    Les documents en double ont été éliminés représentant environ 0,30 ml.

  • Sources complémentaires

    Archives nationales du monde du travail :

    • Fonds Arbel (anciennement Forges de Douai) : 70 AQ 408 Titres de propriété. Usine de Couzon (1906-1930) ; vente de l'usine de Couzon à la société Duralumin (1929-1930).
    • Fonds Compagnie des produits chimiques d'Alais et de la Camargue puis Compagnie des produits chimiques d'Alès, Froges et Camargue puis Péchiney (et filiales ou anciennes sociétés absorbées) : 2017 21, 2022 13, 2022 14, 2022 15.
    • Fonds Péchiney Ugine Kuhlmann (PUK), branche uranium : 201 AQ.


    Archives centrales de Rio Tinto France :

    • Fonds 00 - Collection historique de Pechiney. Collection créée au sein du groupe Pechiney dans les années 1960-1970, qui a permis la préservation de certaines archives, considérées comme importantes pour la mémoire de l’entreprise.
    • Fonds 001 - Direction générale.
    • Fonds 072 - Secrétariat général de Pechiney (fonds concernant notamment les assemblées générales, conseils, comités et dossiers de correspondance des administrateurs de Pechiney, des sociétés mères (dont Société d'électrochimie) et filiales principales).
    • Fonds 073 - Secrétariat des sociétés et filiales de Pechiney : conseils d’administration, assemblées générales, administration (constitution, dissolution, augmentations ou réductions de capital, suivi des titres, etc.), quelques registres comptables.
    • Fonds 090 - Direction juridique de Pechiney (archives juridiques des maisons mères et des filiales et participations).

    Ces dossiers et leurs inventaires sont communicables uniquement sur autorisation formulée à la Direction juridique de Rio Tinto par l'intermédiaire de l’IHA (histalu@histalu.org).

  • Bibliographie

    Bibliothèque des Archives nationales du monde du travail :

    • GIGNOUX Claude-Joseph, Histoire d'une entreprise française, Paris, Hachette, 1955. [H 2562]
    • GOLL Frédéric, L'évolution d'un service d'archives : le cas Péchiney, Mulhouse, Université de Haute-Alsace, 1991. [H 2731]
    • HACHEZ-LEROY Florence, L'aluminium français, instrument d'une stratégie de groupe 1911-1960 (vol. 1 et 2), Paris, thèse de l'Université de Paris IV-Sorbonne, 1995. [1998 7 977 et 1998 7 978]
    • LESCLOUS René, Histoire des sites producteurs d'aluminium. Les choix stratégiques de Péchiney, 1892-1992. Institut pour l'histoire de l'aluminium, Paris, Presses de l'école des mines, 1999. [H 3341]
    • VINDT Gérard, Les hommes de l'aluminium : histoire sociale de Pechiney (1921-1973), Paris, Editions de l'Atelier, 2006. [H 5483]

    Institut pour l’histoire de l’aluminium à Clichy :
    Les documents portant une cote « IHA » sont consultables sur rendez-vous dans les locaux de l’Institut pour l’histoire de l’aluminium à Clichy.
    Une partie est consultable directement sur la Bibliothèque numérique de l’aluminium : http://www.culturalu.org/biblio_numerique/fr/index.php


    Ouvrages

    • TAGLIARINO, Daniel, Le duralumin. Une entreprise industrielle ripagérienne, Edition privée, 144 p.[IHA-LIV-4 tag 01]

    Études et témoignages

    • BOCCON-GIBOD, François, Souvenirs sur Jean Matter et la société du duralumin, 1990, 4 p. [IHA-TA-008.02]

    Documentation professionnelle

    • TOUSSAINT, Paul, La Compagnie de produits chimiques et électrométallurgiques Alais, Froges et Camargue. Paris : Pechiney, 1950. [IHA-LIV-4 tou 01]
    • Cegédur GP, Duralinox - Aluminium - Duralumin : caractéristiques générales des demi-produits, Paris, Cegédur GP, 1968, 89 p. [IHA-DOC-03d25]
    • Société du duralumin, Notices publicitaires sur les pièces et accessoires de cycles en duralumin, Paris, Société du duralumin, s.d., 2 p. [IHA-DOC-02C14}
    • Société du duralumin, Duralumin : abrégé du catalogue général, Paris, société du duralumin, 1936 (3e ed.), 55 p. [IHA-DOC-18d02]
    • Société du duralumin, Duralumin : abrégé du catalogue général, Paris, société du duralumin, 1934 (2e ed.), 47 p. [IHA-DOC-18d04]
    • Société du duralumin, Duralumin : abrégé du catalogue général, album, Paris, société du duralumin, 1939, 116 p. [IHA-DOC-18d06]
    • Société du duralumin, Le calcul des pièces en duralumin, Paris, Société du duralumin, 1941, 40 p. [IHA-DOC-22d05]
    • Société du duralumin, Duralumin, catalogue général : notice technique, Paris, Société du duralumin, 1941, 105 p. [IHA-DOC-31d05]
    • Société du duralumin, Duralumin : catalogue général. Tome I : notice technique, Paris, s.e., 1932, 78 p. [IHA cote IHA-DOC-31d06]
    • Société du duralumin, Duralumin : catalogue général. Tome II : Album, Paris, société du duralumin, 1932, 119 p. [IHA-DOC-31d07]
    • Société du duralumin, Duralumin : notice commerciale, Paris, société du duralumin, 1940, 4 p. [IHA-DOC-31d08]
    • Société du Duralumin, Fils et barres en duralumin Profilés en duralumin, Paris, société du duralumin, 1938, 2p. [IHA-DOC-39d08]
    • Société du Duralumin, Fabrique militaire d’avions Letov, Paris, société du Duralumin, 22 p. [IHA-DOC-39d19]
    • Société du duralumin, La bicyclette d’aujourd’hui, Paris, société du Duralumin, 1932, 16 p. [IHA-DOC-40d06]
    • Société du duralumin, Nos alliages, Paris, société du Duralumin, 1938, 8 p. [IHA-DOC 40d11]
    • Société du duralumin, Marquage des produits de la société du Duralumin, Paris, société du Duralumin, 1939, 2 p. [IHA-DOC 40d12]

    Articles

    • WATTEAU, Michel, "Les débuts de la recherche à la Compagnie générale du duralumin et du cuivre, histoire du laboratoire de Couzon (1946-1955)", dans Cahier d’histoire de l’aluminium, n°17, p. 64, Paris, Institut pour l‘histoire de l’aluminium, 1995/1996. [IHA-REV-11.17.06]
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