Notice descriptive
- Compagnie des produits chimiques d'Alais et de la Camargue puis Compagnie des produits chimiques d'Alès, Froges et Camargue puis Pechiney (et filiales ou anciennes sociétés absorbées) : entrée 201 AQ.
Auteurs : Réalisé en 1988 par Hélène Barbey, élève de l'Ecole nationale des Chartes, et complété en 2021-2022 par Emmanuel Vandecavez, adjoint technique d'accueil, surveillance et magasinage, sous la direction de Gersende Piernas, chargée d'études documentaires. |
Année de publication : 2022 |
Cotes extrêmes : 201 AQ 1 à 38, 41 à 114, 115(1) à 115(2), 116 à 131, 132(1) à 132(2), 133(1) à 133(2), 134(1) à 134(2) |
Dates extrêmes : 1955-1986 |
Description matérielle : 133 unités documentaires. |
Importance matérielle : 19,5 ml |
Conditions de communicabilité : Fonds communicable suivant les délais prévus par le code du patrimoine par analogie avec les archives publiques. |
Conditions de réutilisation : La réutilisation des documents extraits du fonds est gratuite et libre, sauf en cas d'exploitation commerciale et sous réserve des dispositions relatives aux droits de la propriété intellectuelle et au respect de la vie privée (voir les modalités d’application sur le site internet des ANMT). |
Présentation du contenu
De trente années (1955-1986) de recherche et de développement dans l’industrie de l’uranium, le groupe Pechiney a conservé un petit fonds homogène qui, s’il a perdu toute utilité industrielle, momentanément du moins, revêt un caractère historique non négligeable : aux côtés de la COGEMA (Compagnie générale des matières nucléaires), parfois en collaboration avec elle, Ugine-Kuhlmann fut le seul industriel français à assurer le traitement de l’uranium de l’extraction du minerai à sa conversion en hexafluorure, tout en ayant participé à des études et des réalisations sur tous les continents.
Historique de la conservation
Ce fonds, qui a subi les épreuves de nombreux déménagements, se présente aujourd'hui comme un reliquat.
Modalités d'entrées
Ce fonds a été déposé par Uranium Pechiney et sa fililale Comurhex (Conversion métal uranium hexafluorure) en 1988 aux Archives nationales (site de Paris) : il a été purgé au préalable des dossiers techniques indispensables à la poursuite des recherches nucléaires que menait la société. Il est transféré au Centre des archives du monde du travail en 1997.
Statut juridique
Les archives antérieures à 1982 sont privées. Celles produites à partir de cette date (correspondant à la nationalisation de Péchiney) sont publiques.Présentation du producteur
Les sociétés Kuhlmann, Ugine-Kuhlmann, puis Pechiney-Ugine-Kulhmann (PUK) et enfin Péchiney (par le jeu des fusions et des cessions d’entreprises) ont poursuivi entre 1955 et 1986, une activité de recherche et de développement de procédés chimiques appliqués à l’industrie de l’extraction du minerai d’uranium. Devenues experts au niveau mondial, elles participent à l’édification de l’industrie nucléaire française, ainsi qu’à celle du quart des équipements mondiaux. Compte tenu de la banalisation des techniques que cette activité était chargée de créer puis de propager, elle a cessé d’être assurée par le groupe Péchiney à la fin 1986.
Sources complémentaires
Ce fonds est complémentaire des archives conservées en propre par le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) et Orano Cycle (anciennement Cogema puis Areva NC) à leurs sièges respectifs mais aussi des documents toujours stockés dans les anciennes usines de la Société industrielle des minerais de l'ouest (SIMO) qui fonctionnent encore.
Voir également aux Archives nationales du monde du travail (Roubaix) l'entrée 2017 21 : Compagnie des produits chimiques d'Alais et de la Camargue puis Compagnie des produits chimiques d'Alès, Froges et Camargue puis Péchiney (et filiales ou anciennes sociétés absorbées).
Bibliographie
Cahiers d'histoire de l'aluminium, Institut pour l'histoire de l'aluminium [revues consultables en ligne]