Notice descriptive
Koenig (Paul-Marie), facteur d'orgues.
- Koenig (Paul-Marie), facteur d'orgues.
Auteurs : Françoise Hildesheimer |
Cotes extrêmes : 154 AQ 1 à 45 |
Dates extrêmes : 1877-1976 |
Description matérielle : 45 unités documentaires. |
Importance matérielle : 6,10 ml |
Conditions de communicabilité : Fonds librement communicable et reproductible : les délais légaux prévus par le code du patrimoine par analogie avec les archives publiques sont échus. |
Conditions de réutilisation : La réutilisation des documents extraits du fonds est gratuite et libre, sous réserve des dispositions relatives aux droits de la propriété intellectuelle et au respect de la vie privée (voir les modalités d’application sur le site internet des ANMT). |
Présentation du contenu
Le fonds des facteurs d'orgues Koenig est essentiellement composé de dossiers de travaux (travaux effectivement réalisés classés par département, projets non réalisés par ordre chronologique). Quelques documents comptables et des épaves de correspondance complètent l'ensemble, qui s'ouvre par un carton consacré à des archives résiduelles de Charles Mutin et Joseph Koenig.
Outre l'intérêt ponctuel qu'il présente pour l'histoire d'un instrument déterminé, ce fonds dans son ensemble constitue un témoignage sur la survivance de l'esthétique de l'orgue "romantique" face à l'avancée néoclassique et sur les polémiques qui ont entouré cette mutation.
Historique de la conservation
En 2014, 40 documents volés en salle de lecture des ANMT ont été restitués par la Justice belge puis réintégrés dans leurs cotes d’origine (154 AQ 1, 8, 11, 15, 28, 35, 43).
Modalités d'entrées
Ce fonds est entré en janvier 1978 aux Archives nationales à Paris sous la cote 154 AQ. Il s'agit d'un don de mesdames Fauvertaix et Veillard des archives de leur père Joseph Koenig et de leur frère Paul-Marie Koenig.
Statut juridique
Archives privéesPrésentation du producteur
Joseph Koenig (1846-1921), élève de Cavaillé-Coll, avait travaillé avec Charles Mutin et fondé son entreprise de facteur d'orgues à Caen en 1898. Son fils Paul-Marie Koenig (1887-1977), aussi organier, lui succéda avant de s'établir en 1920 à Paris. Son activité, témoignage de la survivance d'une esthétique « romantique », s'exerça essentiellement en province, avec quelques incursions à l'étranger (Liban).
Paul-Marie Koenig était fils de Joseph Koenig qui avait été élève de Cavaillé-Coll, puis avait travaillé avec son beau-frère Charles Mutin avant de fonder à Caen sa propre entreprise en 1898. Il continua l'activité de son père d'abord à Caen puis, à partir de 1920, à Paris où il exerce son métier jusqu'à un âge avancé.
Une contestation, liée sans doute aux mutations contemporaines de l'esthétique de l'orgue, marqua la carrière de P.M. Koenig. Il fut ainsi amené à abandonner les travaux portant sur les orgues parisiennes pour se consacrer à la province, avec quelques incursions à l'étranger (essentiellement au Liban). Parmi les constructions neuves qu'il a assurées, on peut citer comme les plus importantes et significatives celles de la cathédrale et de la Providence de Gap, de la cathédrale et de l'Université Saint-Joseph de Beyrouth, du Saint-Sauveur de Caen, de la basilique Notre-Dame d'Espérance de Mézières, du Sacré-Cœur de Charleville, du séminaire de Pamiers et de Josselin.
Il se consacra également à de nombreux travaux de reconstruction et d'entretien (essentiellement dans l'Est - Ardenne, Aisne -, l'Ouest - Morbihan, Loire-Atlantique, Eure, Finistère - et le Sud-Ouest - Ariège). Son catalogue comportait en outre de petits instruments destinés à assurer la permanence liturgique de l’orgue, comme à servir à des particuliers.
Mode de classement
Le plan distingue les archives de Charles Mutin, Joseph Koenig et Paul-Marie Koenig.
Langue et écriture des documents
FrançaisMots matières
artisanLieux
Caen (Calvados, France), Paris (Paris, France)