Notice descriptive
Entretien d'Aymeric le Chatelier, vice-président exécutif, directeur financier d'Ipsen.
- Présentation du témoin et de son entreprise (00:00:00 - 00:01:38). Aymeric LE CHATELIER se présente : Directeur financier d'IPSEN, il a été pendant la crise Directeur général de l'entreprise par intérim.
Il a rejoint l'entreprise il y a 6 ans,...

- Présentation du témoin et de son entreprise (00:00:00 - 00:01:38). Aymeric LE CHATELIER se présente : Directeur financier d'IPSEN, il a été pendant la crise Directeur général de l'entreprise par intérim.
Il a rejoint l'entreprise il y a 6 ans, en 2014.
Aymeric LE CHATELIER présente le groupe : IPSEN, laboratoire pharmaceutique spécialisé dans les biotechnologies, détenu à 52% du capital par une famille. Aymeric LE CHATELIER en présente les activités : traitement du cancer (2/3 de l'activité), les maladies rares, les neurosciences. Le groupe est présent dans l'innovation, car les activités s'étendent à la recherche, au développement mais aussi à la commercialisation.
IPSEN compte plus de 5700 collaborateurs présents dans plus d'une trentaine de pays dans le monde, avec une vingtaine de médicaments commercialisés. - Description du poste (00:01:39 - 00:02:58). Aymeric LE CHATELIER présente les circonstances particulières et uniques de son poste. Il a assuré la direction générale par intérim à partir de décembre 2019, à la suite du départ du Directeur général. Aymeric LE CHATELIER déclare que le groupe était à l'époque en phase de turbulences à cause d'une acquisition difficile et d'une pression des marchés financiers (le groupe est coté en bourse).
Aymeric LE CHATELIER parle de sa formation qui est celle d'un financier. Il a découvert l'industrie pharmaceutique et l'importance des patients lorsqu'il est entré chez IPSEN. Il déclare que du jour au lendemain il s'est retrouvé propulsé à la direction générale.
Aymeric LE CHATELIER déclare que c'est une situation unique de travailler dans une industrie de santé pendant une crise sanitaire et en même temps d'être propulsé à la Direction générale d'un groupe, qui était déjà dans une phase compliquée avant la crise. - Prise de conscience de la gravité de la crise (00:02:59 - 00:05:13). Aymeric LE CHATELIER déclare qu'IPSEN est présent dans 35 pays, y compris en Chine (800 collaborateurs). Très rapidement le groupe a ainsi pris des mesures pour l'activité en Chine. Puis, très vite, le groupe a imposé des restrictions aux collaborateurs en termes de transports. Ensuite le groupe a mis en place une cellule de crise pour comprendre ce qui se passait en Chine, mais sans encore mesurer l'importance future de la crise.
Aymeric LE CHATELIER raconte son souvenir de la communication des résultats annuels en février : déjà certaines questions des collaborateurs et des investisseurs étaient posées, mais ne concernaient que l'impact de l'empreinte en Chine du groupe, et de sa dépendance face à cette situation (relativement faible car le groupe est présent en Chine pour la population chinoise essentiellement, sans chaînes logistiques, avec une seule usine produisant uniquement pour le marché chinois).
Aymeric LE CHATELIER parle de l'Italie, et de ses souvenirs de la fin du mois de février avec les nombres de cas de Covid-19 importants.
Aymeric LE CHATELIER déclare que ce n'est que vers fin février-début mars que le groupe s'est rendu compte que c'était une pandémie avec des impacts plus significatifs. Aymeric LE CHATELIER déclare qu'IPSEN, grâce à ses implantations en Chine, a été sensibilisé et préparé dès le début (avec les collaborateurs et la cellule de crise). - Réactions à chaud en tant que personne et en tant que dirigeant (00:05:15 - 00:07:06). Aymeric LE CHATELIER déclare que sa situation était unique car il n'avait pas l'expérience du chef d'entreprise. Le premier élément était de comprendre et d'identifier ce que la crise signifiait. Il fallait ensuite rassurer les collaborateurs (voyage aux Etats-Unis pour l'évènement "IPSEN Life" : beaucoup de questions des collaborateurs sur ces sujets) et l'environnement, qui présentait à ce moment beaucoup d'incertitudes (départ du précédent Directeur général, sa nomination comme Directeur général par intérim, une acquisition en cours, arrivée de génériques sur le marché).
Aymeric LE CHATELIER déclare que l'environnement était anxiogène. il déclare que le rôle du dirigeant est de montrer qu'il y a un capitaine à la barre du bateau, même si la crise aurait pu être la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Aymeric LE CHATELIER déclare que du point de vue personnel et en tant que dirigeant, il fallait rassurer et montrer qu'il y avait une équipe. Il lui fallait aussi s'appuyer sur l'équipe de direction. Cette situation a été une expérience importante, avec une dimension de communication (rassurer les collaborateurs en ce début d'année 2020 bien chargé). - Conséquences du confinement (00:07:07 - 00:10:18). Aymeric LE CHATELIER déclare qu'un des sujets importants a été de gérer tous les pays, et pas juste la France. Il fallait mettre en place une cohérence. Le groupe est très présent aux Etats-Unis (1/3 de l'activité, certains membres du comité de direction sont basés aux Etats-Unis). Aymeric LE CHATELIER déclare que les Etats-Unis ont subi la crise avec un petit peu de retard mais ont rattrapé les autres pays ensuite. Il a fallu gérer les spécificités françaises mais aussi les mesures dans les autres pays.
Aymeric LE CHATELIER déclare qu'il a fallu de définir les priorités : 1) santé et sécurité des collaborateurs 2) assurer l'accès des patients aux médicaments. Ces deux priorités le sont toujours restées pendant la crise.
Aymeric LE CHATELIER déclare que la décision première était d'autoriser le télétravail pour tous les collaborateurs qui le pouvaient, tout en assurant que les personnes dans les centres de production et les centres logistiques (production et acheminement des médicaments jusqu'aux hôpitaux) pouvaient continuer à travailler. Aymeric LE CHATELIER parle de l'importance d'assurer l'accès des médicaments pour les patients atteints du cancer (pour les patients mais aussi pour l'ensemble des collaborateurs).
Aymeric LE CHATELIER parle des mesures mises en place dans les sites de production et le télétravail. Certaines personnes travaillent à la production mais d'autres contribuent à la conformité et la qualité des produits. Ces derniers étaient en télétravail. Aymeric LE CHATELIER déclare qu'au cœur de la crise, plus de 80% des collaborateurs étaient en télétravail. Les collaborateurs chinois ont ensuite recommencé à travailler, que les Etats-Unis au contraire sont très rapidement, après le 16 mars, rentrés en confinement. - Les décisions les plus fortes à prendre pendant la crise (00:10:19 - 00:14:20). Aymeric LE CHATELIER déclare qu'il y a deux éléments importants. Le premier est la communication et la façon de décider. Il rappelle l'expression du Président Emmanuel Macron sur la guerre. Aymeric LE CHATELIER déclare qu'il a fallu changer de manière assez radicale : tout en rassurant les collaborateurs sur les priorités et sur le fait que l'entreprise allait bien (performance financière peu impactée, pas besoin de faire appel aux aides de l'Etat et au chômage partiel), il fallait prendre beaucoup de décisions.
Aymeric LE CHATELIER donne un exemple avec le comité de direction. Avant la crise, le comité se réunissait une fois par mois pour une journée et demie et un dîner. Du jour au lendemain, l'organisation a changé (réunion tous les deux jours sous forme de conférence téléphonique, agenda orienté sur le traitement de la crise et la communication auprès des collaborateurs). Aymeric LE CHATELIER déclare que chacun des membres du comité (et les managers pour chaque équipe) a fait une communication de proximité, pour ne pas perdre le lien. Aymeric LE CHATELIER déclare qu'à la fin c'est l'humain qui fait la différence.
Aymeric LE CHATELIER déclare que le deuxième élément concerne les sites de production : rassurer les collaborateurs sur place, assurer la poursuite de l'activité des centres de production, assurer l'accès aux médicaments. Aymeric LE CHATELIER déclare qu'une décision a été prise au mois d'avril de fermer les sites de production pendant 15 jours. Cette décision a été très difficile car la reprise était incertaine, et les conséquences de la fermeture étaient importantes car IPSEN travaille en flux tendu avec les hôpitaux. Aymeric LE CHATELIER déclare que la décision a été prise avec les personnes responsables des sites, avec une vraie responsabilité forte (s'assurer du nettoyage des sites, l'expliquer aux collaborateurs). Aymeric LE CHATELIER déclare que l'engagement et la motivation des collaborateurs ont été exceptionnels. Aymeric LE CHATELIER déclare qu'il y a eu quelques cas dans le groupe, mais pas de cas graves. Aymeric LE CHATELIER déclare que la réouverture des centres de production a pu se faire quinze jours après leur fermeture. La production a repris en premier, puis la logistique ; le transport aérien et terrestre ont repris d'une manière parfois différente que ce que le groupe avait connu. Le témoin déclare qu'en conséquence le groupe a pu assurer la distribution des médicaments dans tous les pays du monde (vente dans 110 pays, réseau de partenaires important). - Changements qui vont perdurer (00:14:20 - 00:18:38). Aymeric LE CHATELIER déclare que toute crise est le révélateur de choses qui existaient déjà et un accélérateur d'autres choses. Personne n'a anticipé ou souhaité cette crise, le risque de la crise sanitaire ne figurait sur aucune des cartographies de risques de l'entreprise. Pourtant l'entreprise a été capable de s'adapter avec une agilité et une rapidité impressionnantes.
Aymeric LE CHATELIER déclare que le groupe est présent au sein d'une industrie en grande transformation, et que souvent le groupe dit qu'il a du mal à impulser le changement aussi rapidement qu'il le souhaiterait. Or la crise a justement révélé une capacité d'adaptabilité exceptionnelle.
Aymeric LE CHATELIER déclare que sa première réflexion est de dire que l'analyse des risques et la préparation ont toujours des limites. Il faut aussi être préparé à ce qui n'est pas anticipable.
Aymeric LE CHATELIER parle ensuite des éléments technologiques, de la capacité à travailler en télétravail (règle avant la crise: 1 jour maximum par semaine, sous réserve de l'autorisation du manager, aujourd'hui, le groupe réfléchit à l'étendre à 3 jours par semaine). La question se pose sur la façon de concilier flexibilité (demandée par les collaborateurs) et le maintien du lien social (dont la crise a montré l'importance), trouver le bon équilibre, réfléchir à des espaces et des façons de travailler différents.
Aymeric LE CHATELIER déclare que le troisième élément est le digital, facteur qui a permis de poursuivre l'activité. Aymeric LE CHATELIER déclare qu'au début 90-95% des interactions portaient sur la gestion de la crise, puis sur l'activité et les projets en général. Le digital a ouvert de nouvelles portes, dans les interactions avec les professionnels de santé et les patients. La crise a permis de concevoir des moyens digitaux pour travailler avec les hôpitaux avec le télétravail et le confinement. Avec la crise, les médecins ont d'autres priorités que de recevoir les représentants commerciaux du groupe. Le groupe doit donc trouver des moyens d'apporter le même service (contenus et compréhension des produits) par des contenus digitaux. Le groupe avait déjà commencé à y travailler, la crise a accéléré ce processus. Aymeric LE CHATELIER déclare que la crise est une opportunité pour l'entreprise mais aussi pour les médecins et pour les patients (consacrer l'interaction humaine à d'autres domaines, et apporter de l'information de manière plus efficace et plus respectueuse de l'ensemble du système de santé). - La plus belle victoire ou réussite (00:18:39 - 00:21:19). Aymeric LE CHATELIER déclare qu'il y a beaucoup de réussites ou victoires.
Il est fier de l'engagement des collaborateurs à chacun des niveaux de l'entreprise. IPSEN n'est pas directement impliqué dans le traitement du coronavirus (pas dans les diagnostics, ni les médicaments traitant, ni les vaccins). Pourtant la situation est très importante pour tous les collaborateurs. Il est très fier que le groupe ait fait une donation à l'Institut Pasteur dès le début de la pandémie pour montrer que la recherche est fondamentale pour Ipsen.
Aymeric LE CHATELIER déclare que l'innovation est le cœur de l'entreprise, et à chacun de leurs niveaux, les collaborateurs ont eu des initiales : prêter des masques chirurgicaux (dons des masques de l'entreprise), investissement pour aider à l'accès aux médicaments et dans des actions sociales dans certaines communautés en distanciel. Aymeric LE CHATELIER déclare que les actions réalisées au niveau corporate ont été démultipliées par l'ensemble des collaborateurs. Aymeric LE CHATELIER parle de la création d'une radio IPSEN pour garder le lien et le tissu social, et aussi partager les initiatives. Aymeric LE CHATELIER déclare que la force de la force de l'entreprise est d'avoir une direction, mais aussi des collaborateurs qui agissent à leurs niveaux. Il est fier d'avoir pu impulser ce mouvement qui permet aujourd'hui à l'entreprise d'affronter la deuxième vague et de ressortir de la crise avec toute l'énergie nécessaire. - Actions mises en place au déconfinement (00:21:21 - 00:24:25). Aymeric LE CHATELIER déclare que le groupe a appris du déconfinement en Chine, en étant prudent, en conséquence le groupe n'a pas déconfiné dès les annonces de fin mai, mais a attendu de s'assurer qu'il y avait suffisamment de mesures de sécurité avant de le faire. Le groupe a maintenu les conditions de flexibilité que les collaborateurs avaient appréciées et attendu de réunir les conditions de sécurité pour que les collaborateurs reviennent. Les sites de production ayant continué à travailler pendant le confinement, le déconfinement a été limité pour eux.
Aymeric LE CHATELIER déclare que les sites tertiaires ont réouverts progressivement (10 à 20% début juin, 50% des effectifs à partir du 1er juillet 2020). Les collaborateurs étaient invités à revenir au bureau, tout en gardant un travail en téléconférence (une forme mixte de travail). Le groupe a relancé certaines activités (un produit notamment dans le traitement durable du cancer). Cette activité de traitement du cancer a été une motivation importante pour continuer à travailler malgré la crise.
Aymeric LE CHATELIER cite un autre exemple avec le développement d'un médicament permettant de traiter une maladie rare qui touche les os des jeunes enfants (avec un retour positif de la FDA, l'agence américaine pour l'approbation des médicaments). Le déconfinement a ainsi été l'occasion pour les collaborateurs de basculer d'une gestion de crise au développement de médicaments.
Aymeric LE CHATELIER déclare que le déconfinement correspond aussi à la fin de sa période d'intérim de la direction générale et à la transition avec le nouveau directeur général en juillet. Le déconfinement a été l'occasion de se projeter dans la raison d'être de l'entreprise (servir les patients, développer l'innovation et assurer une présence dans tous les pays du monde). - Impact sur la stratégie (00:24:26 - 00:27:06). Aymeric LE CHATELIER déclare qu'à la fois la crise n'a pas fondamentalement changé la stratégie (arrivée du nouveau DG, challenge de continuer avec cette crise très dure et en même temps s'embarquer avec le nouveau DG dans la nouvelle stratégie de l'entreprise qui reste constante cependant, à savoir se développer dans les aides thérapeutiques, être présent sur l'ensemble des territoires), et en même temps, la crise l'a contraint à se poser des questions sur une industrie en pleine évolution (comme le digital, l'innovation, notamment avec les vaccins), sur la part de la richesse nationale à consacrer à la santé, sur l'importance de l'indépendance sanitaire de la France.
Aymeric LE CHATELIER déclare que le groupe est présent dans cette réflexion, notamment à travers le G5 santé (représentation des grands groupes pharmaceutiques français), et auprès du gouvernement dans le plan de relance pour s'assurer que la santé soit prioritaire (avec implantation d'acteurs de santé en France). Aymeric LE CHATELIER déclare que la crise a permis de découvrir l'importance de l'ensemble des acteurs du système de santé, ce qui aura des conséquences sur la stratégie long terme de l'entreprise, Le groupe, entreprise très agile, y travaille actuellement. Aymeric LE CHATELIER fait un parallèle avec le traitement du cancer.
Les questions de financement de la santé sont des questions dans lesquelles l'entreprise s'inscrit et qui auront un impact sur la stratégie à long terme. A court terme, l'entreprise ressort de la crise forte et sans modifications majeures. - Enseignements tirés de la crise (00:27:07 - 00:28:59). Aymeric LE CHATELIER déclare qu’il a été un acteur privilégié, d'une part, en tant que dirigeant d'une entreprise dans la santé, dans un poste qui n'était pas le sien, et d'autre part, à titre personnel car son épouse est médecin. Cette expérience humaine a été forte, enrichissante, avec une proximité et une compréhension de la crise plus forte que celle d'un directeur financier qui normalement s'occupe d'assurer les financements (pas de problème financier pour le groupe). Au début de la crise, l'émotion était forte car la période était particulière pour le groupe. Aymeric LE CHATELIER déclare qu'en temps de crise les collaborateurs se révèlent, et c'est plus facile d'embarquer l'ensemble des collaborateurs pour agir. Aymeric LE CHATELIER déclare qu'il se souviendra de cette période à titre personnel pendant très longtemps.
- Appréhension des prochains mois (00:29:00 - 00:31:23). Aymeric LE CHATELIER déclare que la crise va perdurer. Dans un premier temps, elle a été très aigüe (décisions à prendre très rapides, changements de mode de travail), cependant la problématique est différente aujourd'hui, car la crise rebondit depuis le mois d'octobre 2020.
Aymeric LE CHATELIER déclare que pour les collaborateurs cette situation est compliquée (retour au bureau ? quels projets ? quelles priorités ? quels impacts sur l'entreprise ?).
Aymeric LE CHATELIER parle du "nouveau normal".
Il déclare qu'il ne faut pas se précipiter à prendre des décisions hâtives, mais que la responsabilité des entreprises vis-à-vis des collaborateurs est de sortir de ce mode négatif, ces rebonds (vaccins, troisième vague..). Le groupe a une fierté car IPSEN apporte des solutions, aux patients notamment, que le groupe continue à croître. Aymeric LE CHATELIER déclare qu'il y a toujours beaucoup d'interrogations, et un besoin de communiquer, de rassurer sur la compréhension de l'environnement et les formats mentaux de l'entreprise et de l'industrie de la santé. - Conclusion de l'entretien. Pourquoi avoir accepté de répondre à ce témoignage ? (00:31:24 - 00:32:56). Cette crise a un caractère un peu exceptionnel, notamment en tant que laboratoire pharmaceutique. A titre personnel, cette expérience a été très forte. Il est donc important de la partager avec d’autres. IPSEN n’est pas le laboratoire pharmaceutique le plus connu en France ou dans le monde et il est important de montrer sa contribution dans la crise sanitaire et sa responsabilité vis-à-vis des patients qui ne sont pas directement atteints par le coronavirus, mais qui ont d’autres maladies. Il ne faudrait qu’il y ait plus de morts aujourd’hui du cancer parce qu’on ne peut pas traiter les patients. Cette initiative de recueil de témoignages est intéressante, avec ce format vidéo à archiver, alors que les archives sont généralement associées à l'image de "gros livres au fond d’une armoire et qui vont être stockés pendant très longtemps". Il est intéressant de pouvoir aussi innover avec le format digital, alors que nos modes de fonctionnement aujourd’hui sont de plus en plus axés sur le digital.
- Sujets non abordés lors de l'entretien (00:32:57 - 00:33:26). Aymeric LE CHATELIER déclare que l'entretien a été complet et remercie les interlocuteurs pour l'ensemble des questions.

Aymeric Le Chatelier intègre Ipsen en 2014. Il est en 2020 directeur général de l'entreprise par intérim. Ce groupe est un laboratoire pharmaceutique spécialisé dans les biotechnologies.
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Toute exploitation d’extrait est soumise à l’autorisation préalable des ayants droit. Elle devra faire mention du projet « Mémoire des entreprises au temps de la covid-19 » et de ses partenaires, en les citant. L’exploitation commerciale de ces...

Toute exploitation d’extrait est soumise à l’autorisation préalable des ayants droit. Elle devra faire mention du projet « Mémoire des entreprises au temps de la covid-19 » et de ses partenaires, en les citant. L’exploitation commerciale de ces enregistrements entraînera une négociation entre les coauteurs et le diffuseur.
