Notice descriptive
Marine-Firminy.
La Compagnie des Hauts-Fourneaux, Forges et Aciéries de la Marine et des Chemins de fer – Jackson Frères, Pétin, Gaudet et Cie, dans laquelle le Groupe Marine-Firminy trouve son origine, est une société en commandite par actions constituée en...
La Compagnie des Hauts-Fourneaux, Forges et Aciéries de la Marine et des Chemins de fer – Jackson Frères, Pétin, Gaudet et Cie, dans laquelle le Groupe Marine-Firminy trouve son origine, est une société en commandite par actions constituée en 1854 à partir de la fusion de trois entreprises métallurgiques installées dans la vallée du Gier : les Établissements Jackson Frères créés en 1830 à Assailly pour produire de l'acier fondu au creuset ; les Établissements Pétin et Gaudet, fondés en 1837, qui disposaient de forges à Rive-de-Gier et, à partir de 1853, d'une fonderie à Saint-Chamond ; les Établissements Neyrand, Thiollière, Bergeron et Cie, établis à Lorette. La raison sociale de la nouvelle compagnie met en exergue ses deux principaux clients : la Marine et les compagnies de chemin de fer.
La Compagnie est transformée en 1871 en société anonyme au capital de 12,5 millions de francs.
Implantée jusque-là dans le bassin stéphanois, elle réalise en 1881 sa première extension géographique sur la sollicitation de la Compagnie des chemins de fer du Midi : elle crée sur les rives de l'Adour une usine intégrée au Boucau qui doit produire des rails en utilisant le minerai de fer espagnol et des charbons importés en majeure partie de Grande-Bretagne, ce qui explique sa localisation littorale. Parallèlement, les usines de la Loire se spécialisent dans la fabrication d'aciers de haute qualité : deux bureaux d'études spécialisés, l'un dans l'artillerie, l'autre dans les tourelles, sont créés à Saint-Chamond en 1883 et 1884.
En 1903, la Société de Vézin-Aulnoye lui fait apport, à titre de fusion, de l'ensemble de ses biens comportant notamment les mines et forges d'Homécourt dans le bassin de Briey : elle prend alors la dénomination de Compagnie des Forges et Aciéries de la Marine et d'Homécourt qu'elle conserve jusqu'en 1952. L'absorption de Vézin-Aulnoye marque un tournant dans l'histoire de la compagnie : celle-ci affirme désormais sa vocation sidérurgiste à l'échelle nationale, tout en maintenant son activité dans la construction mécanique. Cette nouvelle orientation s'explique notamment par le fait que les brevets du procédé Thomas sont tombés dans le domaine public en 1895, ce qui permet à Marine de s'intéresser à l'exploitation du minerai de fer lorrain : elle acquiert ainsi la concession de Chevillon en 1899 et celle de Trieux en 1902, toutes deux situées en Meurthe-et-Moselle.
Cette stratégie se traduit en outre par le développement de l'usine d'Homécourt (construction de nouveaux hauts fourneaux, d'aciéries Martin, de nouveaux trains à tôles et larges-plats), par l'achat de l'usine d'Hautmont dans le Nord et par l'acquisition ou la prise de participation dans des charbonnages en Belgique et en Allemagne. Une association avec la Société des Aciéries de Micheville et Pont-à-Mousson, connue sous le nom de Marmichepont, s'esquisse alors : les trois sociétés obtiennent la concession de la mine de fer siliceuse de Bazailles en 1909, elles s'entendent également pour exploiter les concessions de Beeringen, en Campine belge, à partir de 1907, et de Carolus Magnus, près d'Aix-la-Chapelle, en 1911 ; après la guerre, en 1920, elles acquerront encore en commun la concession de Faulquemont en Moselle (mise en exploitation en 1929). Pour mieux assurer l'approvisionnement en fonte de ses usines de la Loire, Marine-Homécourt prend en 1913 une participation minoritaire dans la Société des Hauts-Fourneaux de Givors.
Le déclenchement de la Première Guerre mondiale condamne les usines du Nord et de l'Est à l'inactivité, tandis que les fabrications de guerre donnent une nouvelle vigueur aux usines du Centre et du Midi, qui sont éloignées du front. Les profits de guerre permettent à la Compagnie de diversifier ses investissements en acquérant de nouveaux charbonnages et une mise de tungstène (Leucamp) dans le Centre et des participations dans la Société Normande de Métallurgie, la Provençale de Constructions navales et surtout la Société des Hauts-Fourneaux et Forges d'Allevard (Isère) où elle entre de concert avec Pont-à-Mousson pour s'introduire sur le marché des aciers à ressort et des aimants. Les sociétés du « club » Marmichepont prennent aussi une participation en 1917 dans Sulzer France, qui construit des moteurs diesel.
Au lendemain de la Première Guerre mondiale, les usines de la Loire traversent une crise de reconversion et l'usine d'Homécourt est à reconstruire. Dans cette dernière tâche, Marine-Homécourt conclut un accord avec la Société des Aciéries de Micheville, qui se retrouve dans la même situation, pour exploiter à frais communs leurs usines lorraines au sein du club « Marmiche » : Micheville se spécialise dans les produits longs, Homécourt dans les produits plats. À la suite de la signature du traité de Versailles, Marine est appelée à participer à la prise de contrôle française de trois aciéries construites par des sidérurgistes allemands : Marmichpont prend ainsi possession de l'usine de Rombas, pour la gestion de laquelle elle constitue la Société Lorraine des Aciéries de Rombas en 1919, puis acquiert en 1920 l'aciérie de Differdange au Luxembourg avec des sociétés belges, ce qui aboutit à la création de la société des Hauts-Fourneaux et Aciéries de Differdange, Saint-Ingbert et Rumelange (HADIR). Enfin, les actionnaires français de la Société des Aciéries de Dilling, qui avaient dû renoncer à céder la majorité du capital aux Allemands en 1870, la reprennent en 1919 et se groupent au sein de la Société des Mines et Usines de Rédange-Dilling.
Une telle expansion de la production provoque des besoins croissants en combustible. C'est l'un des grands axes de la politique de Marine-Homécourt dans les années 1920 : en 1928, elle prend une participation croisée dans la Société des Mines d'Anzin puis construit, en association avec d'autres sociétés une cokerie à Zeebruge en Belgique en 1929 ; en 1930, elle achète avec la Société de Châtillon Commentry et Neuves-Maisons, les Aciéries de Firminy et les Hauts-Fourneaux de Rouen le charbonnage de Pelaw Main en Angleterre.
Pour trouver des débouchés commerciaux aux produits de Marine-Homécourt, Théodore Laurent, qui en est devenu le directeur général en 1911, décide de créer une nouvelle organisation commerciale : pour la France, il s'associe à un marchand de fer, les Établissements Salmon, qui prennent en 1921 le nom de DAVUM ; pour l'exportation, il se lie à un courtier luxembourgeois au sein de SOGECO, qui devient en 1927 DAVUM-Exportation.
Dans la Loire, Marine-Homécourt s'associe à parts égales en 1923 à un ingénieur-électricien, Granat, pour fabriquer à Rive-de-Gier (puis à Courbevoie) des matériels de téléaffichage et de télécommande employés sur par la Marine. En 1925, elle acquiert une participation de 30 % dans les Établissements Grojat, dont l'usine de Lorette était spécialisée dans la fabrication des vilebrequins (1) : lorsque Marine en prend la majorité en 1936, la société prend le nom de MAVILOR.
La crise de 1929 marque un coup d'arrêt. Se désolidarisant des difficultés d'Homécourt, Paul Nicoud rompt unilatéralement pour Micheville l'accord Marmiche en 1932. L'augmentation des commandes de l'Armement à partir de 1932 permet cependant aux usines de la Loire de compenser la baisse des commandes civiles.
Marine-Homécourt sort très afflaiblie de la Seconde Guerre mondiale : ses usines du Nord et de l'Est, administrées par des délégués de l'occupant, ainsi que Dilling et Carolus Magnus, qui ont été mises sous séquestre, sont très endommagées ; les usines de la Loire ont fonctionné au ralenti. Ses houillères situées en France ainsi que la Société de Basse-Isère, qui produit de l'hydroélectricité, sont nationalisées en 1946 : elle perd alors le bénéfice de la politique qu'elle avait menée depuis la veille de la Première Guerre mondiale pour assurer l'approvisionnement de ses usines en houille, en coke et en énergie électrique.
La reconstruction et la modernisation de la sidérurgie française imposent des investissements financiers très lourds que Marine n'est plus à même de fournir seule, et favorise les concentrations. Elle participe à hauteur de 7,25 % au financement du train à bandes lorrain (SOLLAC) en 1948. Le processus de concentration qui commence à la création de SIDELOR aboutit à la transformation de Marine-Homécourt en société holding : les membres du club Marmichpont décident de formaliser leur association et regroupent avec Rombas leurs activités sidérurgiques de l'Est de la France au sein de l'Union Sidérurgique Lorraine (SIDELOR) en 1950. Marine y détenait 35 % et cessait, de fait, d'exploiter directement les entreprises acquises en 1903 de Vézin-Aulnoye.
Marine-Homécourt absorbe en 1952 la Compagnie des Fonderies, Forges et Aciéries de Saint-Étienne pour former la Compagnie des Forges et Aciéries de la Marine et de Saint-Étienne. Cette Société avait été constituée en septembre 1865 par Charles Barrouin, ingénieur très expérimenté (2) qui entreprit la construction d'une usine sidérurgique dans le quartier du Marais, à Saint-Étienne, avec le soutien d'investisseurs stéphanois et lyonnais. Sous l'impulsion de Charles Barrouin et d'Henri Harmet (3), nommé ingénieur en chef en 1879, la Société se construit une solide réputation dans le domaine de la fabrication des aciers spéciaux pour répondre aux commandes militaires (blindages et fournitures d'artillerie)(4). Par son implantation et par sa spécialisation, cette Société ne pouvait donc qu'intéresser Marine-Homécourt, qui accroissait ainsi significativement ses actifs industriels dans le Centre de la France.
Cette opération prépare la concentration des sociétés sidérurgiques de la Loire, réalisée en 1953 avec la constitution de la Compagnie et Ateliers et Forges de la Loire (CAFL). Les Établissements Jacob Holtzer, qui exploitait une usine à Unieux, ont joué le rôle de société pivot puisque la Société des Aciéries et Forges de Firminy leur a apportés son usine de Firminy et Marine-Saint-Étienne la totalité de ses actifs industriels (les usines du Marais et de Basses-Villes à Saint-Étienne, Saint-Chamond, Onzion, Assailly et Le Boucau). Marine détient alors 49 % de la CAFL et Firminy 38 %. La Compagnie des Forges et Aciéries de la Marine et de Saint-Etienne est alors devenue une société holding dont le portefeuille se décompose en trois parties : ses actions Sidélor, représentatives de ses établissements de l'Est ; ses actions CAFL, représentatives de ceux du Centre et de l'Ouest ; enfin, toutes les filiales et participations dont elle n'avait pas fait apport dans les deux entités précédentes.
Les grandes manœuvres reprennent à partir 1960, lorsque Marine absorbe trois sociétés en l'espace de trois ans. Il s'agit, tout d'abord, de la Société métallurgique de Champagne, société constituée en 1935 dont les usines se trouvait à Marnaval-Saint-Dizier, dans la Haute-Marne. L’opération s’est déroulée en deux temps : en octobre, la Société métallurgique de Champagne a fait apport à Sidélor de sa participation dans la Société des Mines d’Amermont-Dommary puis, en novembre, elle a fusionné avec la Compagnie de la Marine, fusion devenue effective le 16 janvier 1960.
En 1960, Marine fusionne avec la Société des Aciéries et Forges de Firminy pour former la Compagnie des Forges et Aciéries de la Marine, Firminy et Saint-Étienne. Cette société, anciennement dénommée Société François-Félix Verdié et Cie, avait été constituée en 1854 sous la forme d'une société en commandite par actions comme Marine. Elle se transforme en 1867 en société anonyme. Elle exploite, outre ses installations dans le bassin stéphanois, l'usine des Dunes (Nord) construite en 1911 et l'usine électro-métallurgique de Saint-Chély-d'Apcher (Lozère). En 1953, elle participe à la création de la Compagnie des ateliers et forges de la Loire. Le rapprochement avec la Compagnie des forges et aciéries de la Marine et de Saint-Étienne réalisé en 1960 paraissait d'autant plus inéluctable.
Le 29 novembre 1962, Marine absorbe l’une de ses principales filiales, la Société des Mines et Usines de Rédange-Dilling. Celle-ci avait été constituée en avril 1920 à l’instigation du Gouvernement français pour reprendre le contrôle de la majorité du capital de la Société sarroise des Forges et Aciéries de Dilling (Aktien Gesellschaft der Dillinger Hüttenwerke in Dillingen, Saar). La participation de Rédange-Dilling dans Dilling s'élève alors à 60 % ; elle est ramenée à 51 % lors de l’augmentation de capital de 1938 mais cette baisse est compensée par la souscription de 9 % du capital par la Société luxembourgeoise des Hauts-Fourneaux et Aciéries de Differdange, Saint-Ingbert et Rumelange (HADIR), détenue à majorité par des Français. Rédange-Dilling exploite par ailleurs deux mines de fer à Rédange et Fontoy et des hauts-fourneaux à Rédange et assure la représentation commerciale des Forges et Aciéries de Dilling en France.
En 1968, la société prend la dénomination sociale Marine-Firminy. Dans le contexte de la restructuration de la sidérurgie, CAFL se rapproche de la Société des Forges et Aciéries du Creusot (SFAC), filiale de Schneider et Cie, pour créer un très grand ensemble spécialisé dans les aciers spéciaux et la mécanique : la fusion des deux sociétés donne lieu à la création de Creusot-Loire en 1970.
Marine-Firminy absorbe en 1974 une autre de ses filiales, la Société des Mines d’Anderny-Chevillon, dont elle avait suscité la création en 1907. En 1899, cinq ans après le début de sa campagne de sondages sur les mines de fer en Lorraine, la Compagnie des Forges et Aciéries de la Marine et d’Homécourt avait obtenu les concessions de Trieux, Anderny et Chevillon ; la Société des Mines d’Anderny-Chevillon est constituée le 21 octobre 1907 comme société anonyme au capital de 10 millions de francs pour assurer leur exploitation et, par là même, la sécurité de l’approvisionnement en minerai de fer de la compagnie-mère. Le puits de Tucquegnieux entre en fonctionnement en 1912 mais la mobilisation générale en août 1914 arrête l’activité. L’exploitation reprend et s’intensifie pendant l’entre-deux-guerres, lorsqu’un deuxième puits est mis en service en 1927. Le pic de production est atteint pendant l’exercice 1962-1963, avec 2,5 millions de tonnes de fer extraites. Les gains de productivité font décroître les effectifs, qui avaient atteint leur maximum à la fin des années 1950, avec 900 mineurs : la première vague de 60 licenciements intervient en 1965, la deuxième vague entraîne, en 1966, un mouvement de grève de cinq semaines. S’ouvre alors une période d’intenses restructurations pendant laquelle Robert Saunal préside aux destinées d’Anderny-Chevillon (1966-1976) (5). En juin 1973, la Société des Mines d’Anderny-Chevillon a fait apport de ses activités minières à la Société de Moutiers, devenue Société des Mines d’Anderny-Moutiers. Elle est absorbée par Marine-Firminy le 28 février 1974, avec effet rétroactif au 1er septembre 1973. Quant à la mine d’Anderny-Chevillon, elle ferme définitivement ses portes en 1985 (6).
À l'issue d'une bataille boursière épique, la Maison de Wendel parvient à prendre le contrôle de Marine-Firminy en 1974 : Marine-Firminy reçoit des apports très importants de la Compagnie Lorraine Industrielle et Financière (CLIF), anciennement Les Petits-Fils de François de Wendel et Cie, et prend le nom de Marine-Wendel en avril 1975. L'opération aboutit pratiquement au doublement du patrimoine de Marine.
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(1) Le vilebrequin est une pièce de moteur qui assure la transmission de l'effort généré par par la combustion du carburant vers la boîte de vitesses.
(2) Né en 1813 à Bourmont (Haute-Marne), Charles Barthélemy Barrouin commence sa carrière industrielle en 1833 chez le constructeur Cavé à Paris après avoir obtenu son diplôme des Arts et Métiers (Châlons, promotion 1828). En 1834, il est nommé ingénieur aux Forges de Terrenoire, qu'il ne quitte qu'en 1845 pour prendre la direction des Forges du Creusot. Il y fait une rencontre décisive, celle de MM. Petin et Gaudet, qu'il rejoint en 1852 pour participer à la création des usines de Saint-Chamond qu'il dirige jusqu'en 1864. Il y apporte une importante contribution au développement technique de la grande métallurgie, notamment en créant le train à tôles de grandes dimensions et le train de blindage. Il décède le 3 novembre 1889. Cf Louis-Joseph Gras, Histoire économique de la métallurgie de la Loire, Saint-Étienne, 1908, p. 253-254.
(3) Henri Harmet (1844-1926) est ingénieur civil des Mines de Saint-Étienne (promotion 1867) ; il a commencé sa carrière aux Forges et Aciéries de Denain avant d'entrer en 1879 aux aciéries de Saint-Étienne.
(4) Les aciéries de Saint-Étienne ont assis leur prospérité grâce aux commandes militaires, mais pas seulement, faisant preuve au cours de leur histoire d'une grande capacité d'adaptation. Le développement de la fabrication des tôles à partir de 1905 se révèle stratégique pendant la Première Guerre mondiale, lorsque les tôleries du Nord-Est de la France tombent aux mains des Allemands, et au lendemain de la guerre, puisque la demande des constructeurs automobiles permet à l'usine de maintenir son activité en attendant la reprise du programme naval. Cette dernière suscite un important effort de modernisation des infrastructures mené par Lucien Cholat, ingénieur en chef à partir de 1922. À partir de la déclaration de guerre en septembre 1939, l'usine se détourne de la fabrication des blindages de marine pour produire intensivement des blindages de chars et d'éléments de canons de DCA ; l'armistice coupe court aux fabrications spéciales : l'activité se maintient grâce au laminage des tôles mais elle est brutalement interrompue par le bombardement de Saint-Étienne le 26 mai 1944. L'usine bénéficie ensuite de l'effort de reconstruction et retrouve ses débouchés régionaux et militaires.
(5) Après avoir combattu tout au long de la Seconde Guerre mondiale dans les Forces françaises libres – ce qui lui a valu d’être nommé Compagnon de la Libération –, Robert Saunal (1920-2008) entre à l’École Polytechnique en 1945 puis à l’École des mines de Paris. Devenu ingénieur du Corps des Mines, il dirige le Bureau minier de la France d’Outre-mer, puis rejoint en 1960 comme ingénieur-conseil l’Institut d’études sidérurgiques (IRSID). Il intègre la Compagnie des Forges et Aciéries de la Marine, de Firminy et de Saint-Étienne (devenue Marine-Wendel puis CGIP) en 1965. Nommé à la tête de la Société des mines d’Anderny-Moutiers (1966-1976), il est aussi directeur général (1966-1969) puis président (1969-1986) de la Société industrielle et commerciale de transport et de manutention (SITRAM)
(6) Un arrêté du 12 août 1998 entérine la renonciation de la Société des mines de Sacilor-Lormines aux concessions de mines de fer d’Anderny-Chevillon I, II et III, rendant ces gisements épuisés à nouveau ouverts aux recherches (arrêté du 12 août 1998 acceptant la renonciation à ces concessions de mines de fer, Journal Officiel n°193 du 22 août 1998, p. 12866).