Notice descriptive

Aciéries de France. Mines et usines métallurgiques d'Aubin (puis Société de Châtillon, Commentry et Neuves-Maisons).

  • Aciéries de France. Mines et usines métallurgiques d'Aubin (puis Société de Châtillon, Commentry et Neuves-Maisons).
  • Présentation du contenu

    Les Archives recueillies correspondent à l'exploitation des mines et des usines par la Société des Aciéries de France, à partir de 1882, puis par la Société de Châtillon, Commentry et Neuves-Maisons. Toutefois, quelques dossiers concernant les propriétés, renferment des pièces plus anciennes, remontant parfois à 1789 ; d'autre part la série du copie de lettres " commandes - magasins " des usines couvre la période 1854-1880.

    Les dossiers de la direction d'Aubin, assez fragmentaires, ont été retrouvés et regroupés par sujets, en première partie ; il s'agit principalement de statistiques mensuelles de production et de prix de revient, et d'inventaire du matériel et des immeubles. La comptabilité, assez complète jusqu'à 1932, forme la deuxième partie de l'inventaire. Dans la troisième partie, ont été reconstituées les diverses séries d'un copie de lettres très subdivisé, comme celui des établissements de Decazeville (copie de lettres adressés au siége social, copie de lettres commercial, commandes, contentieux etc.) Les mines métalliques de l'arrondissement de Villefranche-de-Rouergue (Aveyron), et les mines métalliques d'Ossès et Banca (C.Saint-Etienne-de-Baïgorry, arr. Bayonne, Pyrénées-Atlantiques), dans les Pyrénées-Atlantiques étaient administrées par une direction locale ; les archives de ces deux services forment les quatrième et cinquième parties de l'inventaire, qui se subdivisent elles-mêmes en deux parties : dossiers méthodiques et copies de lettres.

  • Historique de la conservation

    Dans l'ensemble du fonds des mines et des usines d'Aubin, on peut déplorer certaines lacunes, dues aux conditions dans lesquelles ces archives ont dues être triées : il s'agissait d'évacuer, d'urgence, le grenier d'un bâtiment en cour de réfection dans lequel elles étaient entreposées. Il a donc fallu travailler rapidement, au milieu des gravats et de nuages de poussières. D'autre part, certain registres, placés sous les lucarnes ou trop près du toit, très abîmés par la pluie, n'ont pu être conservés.

     

  • Modalités d'entrées

    De même que les archives des mines et des usines de Decazeville, les documents d'Aubin furent donnés aux Archives nationales en juillet 1962 (entrée 1778) par les Houillères du bassin d'Aquitaine.

  • Statut juridique
    Archives privées
  • Présentation du producteur

    Les mines et usines d'Aubin formèrent d'abord une société autonome. La Compagnie des mines, forges et fonderies d'Aubin (plus connue sous la raison sociale Ferdinand et Louis Riant et Cie) fut ainsi créée en 1846. En 1853 celle-ci fait apport des Houillères du bassin d'Aubin et des forges et des hauts-fourneaux récemment créés, tandis que la société E. Mancel et Cie céde ses concessions de mines métallurgiques de l'Aveyron (cuivre, plomb et argent) et diverses propriétés : c'est la création de la Compagnie minière et métallurgique du bassin d'Aubin, fondée par le comte de Morny et le comte Charles de Séraincourt et réunissant les apports de ces sociétés minières et métallurgiques alors en liquidation. Elle a pour objectif principal la fabrication de rails pour les compagnies de chemins de fer, et notamment pour la Compagnie des chemins de fer du centre.

    Finalement ces établissements intègrent la Compagnie du Grand Central, puis, après le démembrement de cette société, en 1857, la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans. Ils furent acquis, en 1881, par la société des Aciéries de France, qui fut elle-même absorbée, en 1929 par la Société de Châtillon, Commentry et Neuves-Maisons.

    Les mines d'Aubin ont été nationalisées en 1946, et réunies à celles de Decazeville pour former, à l'intérieur des Houillères du bassin d'Aquitaine, le groupe de l'Aveyron.

  • Sources complémentaires

    Les archives de l'exploitation d'Aubin de 1852 à 1882 sont conservées dans le fonds de la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (60 AQ), déposé aux Archives nationales puis transféré aux Archives nationales du monde du travail (Roubaix), et dont la série 111 AQ constitue le prolongement, en ce qui concerne Aubin.

    Pour l’historique de l’exploitation d’Aubin, de 1882 à1929, voir les rapports annuels imprimés de la Société des Aciéries de France, (ANMT 65 AQ K91(1)), puis ceux de la Société de Châtillon, Commentry et Neuves-Maisons (ANMT 65 AQ K46).

    Voir enfin la copie des statuts de la Société minière et métallurgiques du bassin d'Aubin, et celles des différents actes d'apport à cette société dans le registre 60 AQ 346 ; également le rapport annuel imprimé de la Société des Aciéries de France de 1882 (65 AQ K91).

  • Mots matières
    industrie extractive
  • Lieux
    Aubin (Aveyron, France)
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