Notice descriptive

Ce fonds, coté 2011 22, a été retrouvé dans le dépôt des Archives nationale du monde du travail en 2011. Il fait suite au versement de la SNCF aux Archives nationales site de Paris, entre 1952 et 1953, du fonds 60 AQ, concernant cette même compagnie.

Dès 1837, un projet de loi prévoyait la création d'une concession entre Paris et Orléans. Casimir Lecomte, administrateur des Messageries Royales passa donc un accord avec un syndicat des banques parisienne, qui fut validé provisoirement par la loi du 7 juillet 1838, celle-ci lui concédant la ligne de Paris à Orléans et ses embranchements. Finalement, la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans fut officiellement créée le 11 août 1838 et dotée d'un capital de près de 40 millions de francs. Après plusieurs campagnes de travaux, la première mise en exploitation eut lieu en 1840. Ne desservant dans un premier temps que Corbeil via Juvisy, la ligne rallia ensuite Orléans en 1843.

Traversant une période de crise grave dans les années 1840, la compagnie parvint néanmoins à redresser la barre et continua sa politique de rachats et de concessions ; elle mit ainsi en service, grâce à un décret de fusion de 1852, les lignes du Centre, d'Orléans à Bordeaux et de Tour à Nantes. En 1853, la compagnie acquit également la concession de la ligne Paris-Bordeaux, puis celle de Paris-Clermont-Ferrand en 1855.

Moderne du point de vue technique, la compagnie inaugura dès 1900 une section électrifiée entre la gare Paris-Austerlitz et le prolongement d'Orsay.

En 1937, comme les six autres compagnies françaises, la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans fut nationalisée au sein d'une nouvelle entité ferroviaire, la Société nationale des chemins de fer (SNCF).

Aux Archives nationales du monde du travail (Roubaix) :

• 60 AQ et 2006 31M Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans ;
• 1996 27 Compagnie générale d'entreprises automobiles ;
• 1997 19 banque Barclays ;
• 65 AQ documentation sur les entreprises ;
• 75 AQ Syndicat des chemin de fer de la Ceinture ;
• 77 AQ Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée ;
• 132 AQ banque Rothschild ;
• 133 AQ Société nationale des chemins de fer (SNCF) ;
• 197 AQ fonds Camille Garde (conducteur des Ponts-et-Chaussées).

Aux Archives nationales : F14 ministère des Travaux publics.

Voir également les archives conservées en propre par la SNCF, notamment celles du dépôt de la rue de Clichy (ancien siège de la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans) et du dépôt de la gare de Paris-Austerlitz.

• CARRIERE (Bruno), La saga de la Petite Ceinture, 1991, La Vie du Rail. (réédition en 2001)
• CARRIERE (Bruno), COLLARDEY (Bernard), L'aventure de la Grande Ceinture, La vie du rail, Paris, 1992.
• CARON (François), Histoire des chemins de fer en France, Tome premier, 1740-1883, Fayard, Paris, 1997.
• CARON (François), Histoire des chemins de fer en France, Tome second, 1883-1937, Fayard, Paris, 2005.
• CHAINTREAU (Jean), CUYNET (Jean), MATHIEU (Georges), Les Chemins de fer Paris - Lyon - Méditerranée, Collection Grands réseaux, Chanac, Paris, 1993.
• FREDAULT (F.), Les origines de la Compagnie du Chemin de fer de Paris à Orléans (1838-1943), Paris,s. d. , 8°.
• PRESNE, Les origines de la ligne Orléans-Vierzon, Paris, 1880, 8°, 62 p.
• TALIN D'EYZAC, Histoire du chemin de fer et de la Compagnie d'Orléans, Paris, 1854, XVI-158 p.