Jean-Marie Grialou entre dans l’entreprise Danone du Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine) le 2 mai 1968, à 25 ans.
Il débute sa carrière comme préparateur laitier. En 1977, il est nommé responsable d’équipe préparation, en remplacement d’un chef...

Jean-Marie Grialou entre dans l’entreprise Danone du Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine) le 2 mai 1968, à 25 ans.
Il débute sa carrière comme préparateur laitier. En 1977, il est nommé responsable d’équipe préparation, en remplacement d’un chef d’équipe.
Puis il devient technicien de laboratoire, de 1985 à 1988, et finit sa carrière comme technicien Etuve, de 1988 à 1993.
Cette usine, fait partie du groupe Boussois-Souchon-Neuvesel (BSN). Elle emploie jusqu’à 400 salariés et produit, à la fin des années 1980, jusqu’à 72 000 tonnes de produits, soit 600 millions de pots de yaourts par an.
Au début des années 1990, la direction de Gervais Danone annonce une croissance du marché des produits laitiers frais en net ralentissement et face à la pression des prix qui ne cesse de s’accentuer avec le développement des marques distributeurs et des hards-discounters, le groupe doit abaisser ses coûts au niveau industriel. Il décide de concentrer ses productions de yaourts sur les sites les plus performants et ferme ainsi l’usine du Plessis-Robinson en mai 1993.
Jean-Marie Grialou, dans le cadre d’un licenciement collectif et d’un plan social, est licencié en juin 1993, à 50 ans.
Au cours de sa carrière, il devient membre du comité d’entreprise, du comité central d’entreprise et adhère au syndicat de la Confédération générale du travail (CGT) Danone en janvier 1970.
Il s’engage, au sein de ces organismes, à défendre le personnel et à lutter contre la fermeture de son entreprise qui est décidée dès 1992.
