Notice descriptive
Crédit mobilier (et Société générale de crédit mobilier)
- Crédit mobilier (et Société générale de crédit mobilier)
Auteurs : Bertrand GILLE, conservateur, complété par Camille GUILHOT, stagiaire, sous la direction de Gersende PIERNAS, chargée d’études documentaires. |
Année de publication : 1953, complété en 2014 |
Cotes extrêmes : 25 AQ 1 à 9 |
Anciennes cotes : 1996 47 |
Dates extrêmes : 1852 - 1915 |
Importance matérielle : 0.4 ml |
Conditions de communicabilité : Fonds « librement communicable ». En effet les délais applicables sont ceux du Code du patrimoine par analogie aux archives publiques : ils sont aujourd'hui tous échus. |
Conditions de réutilisation : La réutilisation des documents extraits du fonds est gratuite et libre, sous réserve des dispositions relatives aux droits de propriété intellectuelle et au respect de la vie privée (voir les modalités d’application sur le site internet des ANMT). |
Présentation du contenu
Le fonds contient des documents relatifs à l'administration générale et aux contentieux des banques suivantes : Société générale du crédit mobilier (1852-1870) et Société du crédit mobilier (1871-1915).
Historique de la conservation
Les archives ont été transférées en 1996 au Centre des archives du monde du travail sous le numéro de registre 1996 047.
Modalités d'entrées
Les archives du Crédit mobilier ont été déposées aux Archives nationales par la Banque de l'union parisienne en 1953 sous la cote 25 AQ.
Statut juridique
Archives privéesPrésentation du producteur
La création des grands établissements de crédit, réclamés depuis des années par les Saint-Simoniens et par un certain nombre d'hommes d'affaires, ne date effectivement que du début du Second Empire. En 1852, les frères Pereire lancent, malgré l'opposition de la Haute Banque, la Société générale de crédit mobilier. Celle-ci s'effondre en 1870.
Ses affaires sont reprises par la Société de Crédit mobilier qui disparaît à son tour en 1902, laissant ses archives à un organisme de défense des porteurs de valeurs mobilières, l'Office des rentiers. Titre et clientèle sont vendus au Crédit mobilier français, fondé en 1902. Ce dernier établissement fusionne, en 1931, avec la Banque de l'union parisienne.Existence et lieu de conservation des copies
Les cotes 25 AQ 1 et 2 existent également sous forme de microfilm (2006 48 M1).
Sources complémentaires
Aux Archives nationales du monde du travail (Roubaix) :
65 AQ, 206 AQ. Documentation imprimée sur les entreprises (dont dossiers réunis par l'Association nationale des porteurs français de valeurs mobilières). 1850-1964.
Aux Archives nationales (Pierrefitte-sur-Seine) :
F/12/6791. Société générale du Crédit mobilier. 1852.
Bibliographie
- AUTIN (Jean), CLEMENT (Henri), Les frères Pereire : le bonheur d’entreprendre, Paris, Perrin, 1983.
- BONIN (Hubert), La banque de l’Union parisienne (1874/1904-1974) : histoire de la deuxième grande banque d’affaires française, Coll. Ecoclio, Paris, Plage, 2001.
- BONIN (Hubert), La banque de l’Union parisienne (1874/1904-1974) : de l’Europe aux outre-mers, Paris, Société française d’histoire des outre-mers, 2001 (2e édition).
- GROSSETETE (J.), Les idées des frères Pereire sur le crédit, Thèse de droit, Paris, Faculté de Droit, 1950.
- LEVY (Marc), Les Frères Pereire et les réseaux bancaires, Mémoire de D.E.A., en communication, technologies et pouvoir, Paris, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, 1994.
Mots matières
établissement de créditLieux
Paris (Paris, France)