Notice descriptive
Philippart, compagnies de chemins de fer.
- Philippart, compagnies de chemins de fer.
Auteurs : Bertrand Gille, conservateur ; complété en 2012 par Marie-Eugénie Mougel, étudiante en deuxième année du Master Archives du monde du travail de l'université de Lille 3, sous la direction de Gersende Piernas, chargée d'études documentaires |
Cotes extrêmes : 72 AQ 1 à 2, 73 AQ 1 à 46 et 74 AQ 1 à 2 |
Dates extrêmes : 1868 - 1885 |
Description matérielle : Entrée 72 AQ : 0,5 m.l. (2 unités documentaires ou 2 registres)Entrée 73 AQ : 1,80 ml. (46 unités documentaires ou 45 registres)Entrée 74 AQ : 0,10 ml. (2 unités documentaires ou 2 registres) |
Importance matérielle : 2,40 ml |
Conditions de communicabilité : Fonds communicable et reproductible suivant les délais légaux prévus par le Code du patrimoine par analogie avec les archives publiques. |
Conditions de réutilisation : La réutilisation des documents extraits du fonds est gratuite et libre, sous réserve des dispositions relatives aux droits de propriété intellectuelle et au respect de la vie privée (voir les modalités d'application sur le site internet des ANMT). |
Présentation du contenu
Les archives des trois compagnies rassemblées ici documentent l'histoire du Groupe Philippart et des voies secondaires de chemins de fer, absorbées par le réseau d'État et la Compagnie du chemin de fer du Nord.
Historique de la conservation
Ce fonds est entré aux Archives nationales (site de Paris) en 1956 (n° 1263), sous les numéros d'entrées 72 AQ, 73 AQ et 74 AQ. Le 72 AQ a été déposé par la SNCF, le 73 AQ et le 74 AQ ont été déposés par la Compagnie des chemins de fer du Nord.
Ces archives ont été transférées en 1994 et 1995 au Centre des archives du monde du travail, sous les numéros de registre 1995 021, 1994 040, 1994 041.
Des documents retrouvés et réidentifiés parmi les magasins des ANMT ont été réintégrés dans le 73 AQ en 2012.
Statut juridique
Archives privéesPrésentation du producteur
Une loi de 1865 avait autorisé les Conseils généraux à concéder des lignes d'intérêt local ou "voies secondaires". Simon Philippart, financier belge et directeur général de la Société des bassins houillers du Hainaut, chercha à en profiter et obtint plusieurs concessions ferroviaires, objets à chaque fois d'une compagnie distincte. Il souhaitait à terme fusionner ces divers tronçons pour concurrencer les grands réseaux.
Néanmoins ses compagnies éprouvèrent des difficultés financières et le "Groupe Philippart" fut mis en faillite en 1877. Ces "voies secondaires" furent toutes absorbées par les "grands réseaux" (réseau d'État et la Compagnie du chemin de fer du Nord) à la fin des années 1870, ce que la convention de 1883 ratifia définitivement.
Sources complémentaires
Aux ANMT :
- Compagnie du chemin de fer du Nord : 48 AQ et 202 AQ.
- Compagnie des chemins de fer de l'Ouest et Compagnie des chemins de fer de l'État : 76 AQ ; 2006 35 M.
Voir également le service d'archives de la SNCF (SARDO).
Bibliographie
CARON (François), Histoire des chemins de fer en France, Tome premier, 1740-1883, Fayard, Paris, 1997.
CARON (François), Histoire des chemins de fer en France, Tome second, 1883-1937, Fayard, Paris, 2005.
GILLE (Bertrand), " Les archives de la Compagnie du chemin de fer du Nord ", Revue du Nord, janvier-mars 1959, p. 39-51.
LAMALLE (Ulysse), Histoire des chemins de fer belges, Bruxelles, 1943.
LAMBERT (Henri), Monographies des grands réseaux de chemin de fer français. Réseau du Nord. Précis historique, statistique et financier, Paris, 1909.
PONDEVAUX (Léon), Le Nord, étude historique et technique d'un grand réseau français, Lille et Paris, 1931.
REYNAUD (Léonce), Les chemins de fer au XIXe siècle, Images de bâtisseurs, Presses de l'École nationale des Ponts et Chaussées, 1988.