Notice descriptive

Société des houillères et fonderies de l'Aveyron

  • Société des houillères et fonderies de l'Aveyron
  • Présentation du contenu

    Le fonds 84 AQ documente exclusivement l'histoire de la première Société des houillères et fonderies de l'Aveyron, en activité de 1826 à 1865.

  • Modalités d'entrées

    Les archives de la Société des houillères et fonderies de l'Aveyron ont été déposées aux Archives nationales (Paris) en 1957 par les Usines chimiques et métallurgiques de Decazeville. Le fonds est transféré en 1995 au Centre des archives du monde du travail (Roubaix).

  • Statut juridique
    Archives privées
  • Présentation du producteur

    La Société des houillères et fonderies de l'Aveyron a été fondée en 1826 par le duc Decazes et un groupe de banques protestantes pour introduire en France les procédés anglais. C'est pourquoi la cité qui prit naissance autour de l'usine porta le nom du fondateur de l'entreprise, Decazeville.

    Bâtie loin des minerais de fer, cette firme eut toujours de grandes difficultés à vivre. Elle fait finalement faillite en 1865.

    ***

    Lui succédera une "Société nouvelle des houillères et fonderies de l'Aveyron", soutenue par les Schneider et elle-même rachetée en 1892 par la Société de Commentry-Fourchambault.

    En 1946, les Houillères sont nationalisées et se séparent des usines. Les Usines chimiques et métallurgiques de Decazeville (UCMD) sont alors créées. L'exploitation du charbon cesse en 1966. En 1968, les UCMD deviennent Aciéries et usines métallurgiques de Decazeville (AUMD). Celles-ci déposent le bilan en janvier 1977 et se scindent alors en Société d'exploitation de la sidérurgie de Decazeville (SESD), Société des aciéries et fonderies de Decazeville (AFD), MMSR.

    En 1987, les AFD, la SESD puis l'usine de Vallourec ferment leurs portes. La MMSR se transforme en société anonyme afin de rebondir, devenant une sorte de coopérative ouvrière à laquelle prennent part 56 employés. S'étant installée sur la zone du Combal, la MMSR est devenue en 1988 la Mécanique et travaux industriels (MTI), elle-même devenue en 1994 S.A.S., filiale du groupe Figeac Aéro.

  • Sources complémentaires

    Sur l'histoire des sociétés ayant poursuivi l'activité minière et métallurgique sur le site de Decazeville après 1865, on consultera aux Archives nationales du monde du travail (Roubaix) :

    • Société de Commentry, Fourchambault et Decazeville (59 AQ).
    • Mines et usines de Decazeville (110 AQ).
  • Bibliographie

    L'inventaire du fonds 84 AQ été publié par Bertrand Gille dans la Revue d'histoire de la sidérurgie, t. I, Nancy, 1960, p. 53-56. Les procès-verbaux des assemblées des actionnaires de 1826 à 1833 ont été publiés également par Bertrand Gille dans la même revue (t. VIII, p. 113-141 ; t. IX, 1968, I, p. 63-91 ; t. IX, 1968, II, p. 145-164).

    Voir également l'Historique des forges de Decazeville, de M. Lévêque, ancien directeur de la Société Commentry-Fourchambault : Saint-Étienne, 1916, in-8°, 192 p. et reprise dans le livre du centenaire de la Société de Commentry-Fourchambault.

     

  • Mots matières
    métallurgie, industrie extractive
  • Lieux
    Decazeville (Aveyron, France)

Pour aller plus loin

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