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Microfilms communicables sur autorisation préalable du propriétaire-déposant.
Réutilisation soumise à l'autorisation préalable du propriétaire-déposant.
Les microfilms documentent l'histoire de la Société d'outillage mécanique et d'usinage d'artillerie, Usines Bouhey (SOMUA).
Ces microfilms ont été constitué par les Archives nationales Site de Paris en juillet 1969, sous la cote "fictive" 122 AQ. Les bobines de microfilms ont ensuite reçu une cote spécifique 292 Mi. Pour une raison inconnue, la cote 122 AQ 4 avait pour sa part été microfilmée avec la cote 101 AQ 7 dans la bobine 165 Mi 1.
L'enensemble des cotes 122 AQ sont fictives : les documents originaux ne sont pas conservés aux Archives nationales.
Les microfilms ont été transférés en 1996 au Centre des archives du monde du travail, sous le numéro d'entrée 1996 108. En 2006, ils ont été recotés spécifiquement en 1996 108 M (ex 292 Mi) et en 1995 39 M (ex 165 Mi).
Cette entreprise de construction de machines-outils a été fondée par Étienne Bouhey en 1861 et transformée en société anonyme en 1894 sous la raison sociale "Usines Bouhey" (43 avenue Daumesnil à Paris).
En 1914, à la suite d’un accord passé avec Schneider et Compagnie du Creusot, la société prend le nom de Société d’outillage mécanique et d’usinage d’artillerie (SOMUA) ; elle doit participer au programme d’usinage d’artillerie légère et de construction de camions et de tracteurs des usines Schneider grâce à de nouveaux ateliers créés à cet effet. Le capital social est porté de 5 à 16...
En 1914, à la suite d’un accord passé avec Schneider et Compagnie du Creusot, la société prend le nom de Société d’outillage mécanique et d’usinage d’artillerie (SOMUA) ; elle doit participer au programme d’usinage d’artillerie légère et de construction de camions et de tracteurs des usines Schneider grâce à de nouveaux ateliers créés à cet effet. Le capital social est porté de 5 à 16 millions par la souscription de 100 000 actions de 100 francs et 10 000 actions d’apport sont attribuées à Schneider et Cie en rémunération de son concours. Eugène Schneider devint président du Conseil d’administration de la SOMUA.
La SOMUA absorbe les Usines Farcot en 1916 et l’usine de Victor Champigneul (constructeur d’appareils hydrauliques) en 1917. En 1953, elle fusionne avec les établissements Noël Ernault qui fabriquent des tours semi-automatiques.
En 1955, la SOMUA se transforme, avec la participation de la Régie nationale des usines Renault et de la Société des automobiles Latil pour constituer la SAVIEM L.R.S., Société anonyme de véhicules industriels et d’équipements mécaniques Latil, Renault et SOMUA. En 1978, Renault réorganise le nouveau groupe constitué des marques Berliet et Saviem pour créer l'unique constructeur français de poids-lourds, Renault Véhicules Industriels, la branche « poids lourds » du groupe Renault. Le 21 avril 1980, tout comme Berliet, Saviem voit son nom disparaître des modèles au profit de la marque commune Renault Véhicules Industriels. En 1992, Renault Véhicules Industriels devient Renault V.I., qui prend le 6 février 2002 la dénomination commerciale internationale Renault Trucks.
Les documents originaux reproduits par les microfilms ont été restitués à leurs propriétaires : ils ne sont pas conservés par les Archives nationales.
Voir aux Archives nationales du monde du travail (Roubaix) le microfilm 2006 65 M44 (SOMUA, 1896-1952) ainsi que l'entrée 65 AQ, documentation imprimée sur les entreprises :
Voir aux Archives nationales (Pierrefitte-sur-Seine) les cotes :
Réalisé avec Ligeo Archives
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